Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Dean Koontz est un auteur que je qualifierais de visionnaire ou en tout cas de précurseur. Pourquoi me demanderez-vous ? J’ai déjà eu l’occasion de lire plusieurs de ses livres et j’en suis souvent ressortie en trouvant qu’il avait imaginé des thématiques ou des choses, dont on ne parlait pas forcément à l’époque où il l’avait écrit. Mais des années plus tard, elles sont devenues monnaies courantes (notamment lors de la traduction francophone).
C’est encore ce ressenti éprouvé pour « Spectres », son dernier ouvrage paru au format « poche » chez ArchiPoche des Editions de L’Archipel, durant l’été 2023.
« Spectres » est un roman fantastique où une angoisse vous étreindra tout du long. L’ambiance et l’atmosphère, telles que décrites dans la petite station de montagne américaine de Snowfield, vous fileront – j’en suis certaine – des sueurs froides, comme cela a été mon cas. Pourtant je l’ai lu sous les tropiques à près de 30° à l’ombre, fin décembre…
Dean Koontz est un écrivain talentueux pour faire monter son suspens au travers de petits détails (un bruit, une odeur évoquée, …) qu’il laisse soudainement s’échapper, sans que le lecteur ne l’ait vu forcément venir. J’ai vraiment été tenue en haleine tout du long de ces presque 600 pages.
L’habilité de l’écriture de cet auteur est de rendre ses mots de façon très visuelle, donnant l’impression aux lecteurs de regarder un film ou une série. C’est comme si le scénario se déroulait très aisément et qui – de la sorte – serait déjà pensé et imaginé.
Beaucoup de choses y passent comme les mythes et légendes, des crimes horribles, des mystères scientifiques… Franchement, ce livre est palpitant ! Je vous conseille de le lire et de le découvrir au coin du feu, cet hiver en lumières tamisées. Frissons garantis !
Fin de partie
Dernier volet des cinq tomes mettant en scène Jane Hawk dans son combat contre les Arcadiens (petite recommandation amicale, lire les 5 dans l’ordre !).
Les Arcadiens sont de plus en plus nombreux et ils sont parvenus à infiltrer l’élite de la société américaine (professeurs, magistrats, députés, sénateurs, clergé) sans oublier le monde des média, la police et le FBI. Ceux qui peuvent servir leurs intérêts sont « modifiés » et ceux qui « gênent » sont portés sur la liste Hamlet et éliminés. C’est le sort réservé à un jeune réalisateur dont les films –au succès pourtant confidentiel- ont eu le malheur d’attirer l’attention du multimilliardaire Wainwright Hollister. Ce dernier l’invite dans son immense propriété du Colorado pour une sorte de safari assez spécial… De son coté Jane poursuit inlassablement sa quête : démasquer celui qui est à la tête du complot tout en tentant de lui échapper… Là encore, même s’ils peuvent compter sur quelques alliés, Jane et son fils Travis sont le gibier d’une partie de chasse furieusement cruelle.
Je suis fan de cette série qui m’a tenue en haleine pendant plusieurs années puisque je l’ai commencée en 2019. Tout au long des cinq tomes j’ai vibré et tremblé avec et pour Jane, je me suis indignée, je me suis instruite (oui oui, il y a quelques notions scientifiques et informatiques intéressantes à glaner !) mais je me suis aussi bien amusée (principalement grâce à certains personnages !). La fin imaginée par l’auteur me laisse admirative : elle est vraiment bien trouvée, permet que toutes les pièces du puzzle éparpillées au fil des cinq volumes se mettent en place, et clôture avec brio cette aventure ultra addictive.
Et en y réfléchissant (sans vouloir alimenter le complotisme ambiant), le postulat de l’auteur n’est pas si invraisemblable que ça, il suffit de se reporter à la citation d’Elon Musk figurant en exergue du livre : « Créer une dentelle neuronale (dans le cerveau) est le plus sûr moyen pour l’humanité de parvenir à la symbiose avec les machines ». Tout est dit !
A travers ce thriller de haut vol, très bien construit, Dean Koontz démontre que l’intelligence artificielle (dont de multiples applications sont au bénéfice de l’humanité) entre les mains de personnalités psychotiques et avides n’est pas sans danger…
Dean Koontz est un de mes auteurs préférés. Il m'emmène toujours dans un monde d'angoisses et presque toujours de mystères. Quelquefois il y a de l'humour comme dans son Frankenstein dont j'ai dévoré les trois tomes traduits en français, mais aussi dans Chasse à mort, où, comme ici il y a un chien très spécial.
Megan Bookman, veuve depuis un an, élève seule Woody, son fils autiste, qui ne parle pas, est très émotif et extrêmement intelligent autant que sensible.
Kipp est un chien qui pense. Il est convaincu qu'il est l'œuvre de l'homme mais il ignore comment et pourquoi.
Lee Shacket est un égocentrique ambitieux aux dents longues, sans scrupules, cynique et imbu de lui-même. Il est aussi l'ancien flirt de Megan. Il fuit Springville car il a laissé derrière lui un laboratoire et une catastrophe épouvantable et qu'il a peur des conséquences. Mais voilà, il fait une fixation sur Megan et il sent en lui une étrange mutation, très malsaine mais qu'il adore car il est opportuniste, prédateur et mégalomane.
Dean Koontz nous fait cheminer en compagnie de ses différents personnages, sachant qu'à un moment ils seront amenés à se rencontrer, pour le meilleur et aussi le pire. Il distille une angoisse ténue tout le long des chapitres où, apprentis sorciers, transhumanisme, corruption et ambitions démesurées marchent main dans la main dans une sarabande folle.
Outre la critique d'une société où la folie des hommes les amène à se prendre pour des dieux, ce roman fait l'éloge des chiens… comme s'ils en avaient besoin ! Toute personne qui aime les animaux sait que les chiens sont d'une générosité sans égale, d'une gentillesse absolue. C'est pour ça que je préfère les chats, ils sont moins couillons, XD !
Mais voilà, la bonté des chiens est mise en exergue ici, comme s'ils n'existaient que pour nous aimer, nous, les humains qui ne le méritons pas toujours, mais que beaucoup d'entre nous aiment en retour. C'est une histoire qui tient en haleine, avec des gros méchants sans foi ni loi, des espèces de psychopathes, mais aussi de belles personnes, et des chiens !
C'est pas mon préféré de Dean Koontz mais il s'est avéré de plus en plus addictif au fil des pages.
Fenêtre sur la peur est le cinquième (et dernier) volet de la série mettant en scène Jane Hawk. Vous pouvez cependant, comme moi, lire les tomes séparément, sans soucis de compréhension. J’ai donc rencontré Jane Hawk, la femme la plus recherchée des États-Unis. Ex-agent du FBI, cette fugitive compte bien prouver que le suicide de son mari n’en était pas un. Elle va s’associer à Vikram, un brillant et redoutable hacker. L’autre mission de Jane et pas des moindres, lutter contres les Arcadiens, qui injectent des nano-programmes dans le cerveau de leurs victimes pour les assujettir. Fenêtre sur la peur est un techno-thriller futuriste où l’action est très présente. On s’attache rapidement à notre duo de justiciers, notamment à Jane, une véritable héroïne. Ce roman haletant se conclue par un final époustouflant !
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