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“Ce sont des textes écrits depuis l’hôpital psychiatrique.”
Des textes écrits en vers libres, avec des phrases courtes. Avec des retours à la ligne inattendus et des points presque partout. Avec des répétitions, des anaphores peut-être, comme cet enchaînement de strophes qui commencent toutes par “Je suis tombée au lever du jour.”
Clémentine Pons fabrique de la poésie avec des choses très concrètes : le tram pour se rendre aux urgences, le pyjama en tissu-papier la première nuit, les fleurs en plastique à la cantine, le micro-ondes pour 151 personnes. En peu de mots, elle dit beaucoup sur cet endroit qui accueille et qui sauve, autant qu’il peut. Même si : “J’aurais aimé que la fenêtre puisse s’ouvrir en entier.”
Mais parfois, certains mots manquent. Alors à la place elle met des tirets. Ou bien de très longues pages avec la liste des effets secondaires des médicaments. Ou bien elle ne met rien.
“J’ai douleur là où ça n’existe pas.”
Il y a quelque chose de très doux dans cette écriture fendillée. Quelque chose qui ne brûle pas, quelque chose qui console.
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