Merci à NetGalley et aux éditions l'oiseau noir de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .
Patrick participe à la fête organisée pour le départ en retraite de son collègue ,Philippe ,dans les bureaux de son entreprise nichée dans un immeuble de la Défense .Malheureusement ,au moment de partir ,il se retrouve enfermé dans l'ascenseur persuadé d'être victime d'une blague d'un de ses collègues mais il va vite déchanter .Un bon thriller où l'on nous tient en haleine jusqu'à la dernière page .A lire pour ne plus jamais prendre l'ascenseur .
Patrick, le boute-en-train à son boulot, assiste au pot de départ à la retraite de son collègue, et c’est entre autres avec une blague un peu potache qu’il fête son départ. Mais ce collègue va vouloir marquer le coup en lui retournant une de ses blagues. Et ça va mal tourner.
Voici donc Patrick qui se retrouve bloqué dans l’ascenseur du bâtiment où il travaille, un grand bâtiment de 45 étages. Enfin, du moins, c’est ce qu’il pensait. Bien sûr, son téléphone ne capte pas et la communication avec le PC sécurité est aléatoire. Il comprend que c’est bien son collègue qui lui fait une blague au départ. Seulement, la voix est comme trafiquée, et il se met à douter sur le but réel de cet enfermement.
Très vite, Patrick panique et se pose des questions. Il essaie de trouver une stratégie pour tenter de raisonner son contact mais la situation empire… jusqu’à ce qu’il puisse enfin sortir de cet ascenseur. Mais le calvaire ne va se terminer aussi facilement.
Se retrouver bloquer à son boulot, en pleine nuit, sans lumière, c’est déjà le genre de situation que l’on veut tous éviter. Mais quand cela s’ajoute au fait que son collègue de toujours semble être en réalité un tout autre homme, il y a de quoi passer un très mauvais moment. L’auteur maîtrise la montée en tension dans ce roman : on suit pas à pas les tentatives de Patrick pour s’en sortir, on est dans le noir autant qu’il l’est lui. Il redécouvre les bureaux pour essayer de s’échapper.
Il y a de quoi devenir paranoïaque avec cette lecture. Je pensais le devenir à un certain moment, mais l’auteur nous laisse une marge à nous lecteurs, pour comprendre suffisamment à l’avance certaines choses que Patrick ne décelait pas. Le lecteur ne peut que tourner les pages encore plus rapidement pour lire enfin les pages où Patrick allait ouvrir les yeux.
Même si certaines explications sont un peu tirées par les cheveux, cela se pardonne facilement pour les besoins de l’intrigue. On finit le roman quasiment en apnée jusqu’à la toute dernière ligne.
En bref, ce fut une bonne lecture divertissante, pleine de suspense, de tension et de paranoïa. Je recommande !
Je remercie Netgalley et les éditions L’oiseau noir pour cette lecture.
La tour infernale
C’est le jour J pour Philippe, celui de son départ en retraite. L’inévitable pot de l’amitié est organisé dans l’une des salles de réunion de la boîte, avec le non moins inévitable discours du manager et du principal intéressé ! Comme il se doit, Philippe remercie ses collègues, et notamment Patrick, avec lequel il a partagé de bons moments et dont il apprécie particulièrement l’humour décapant. Tout ayant une fin, chacun rentre chez soi. C’est vendredi, il n’y a plus grand monde dans la tour de bureaux lorsque Patrick emprunte l’ascenseur. Et puis c’est la tuile : l’ascenseur se bloque entre deux étages ! Michel appuie sur le bouton d’appel mais rien ne se passe, et il a beau s’acharner frénétiquement sur cette alarme, personne ne répond. Les minutes s’écoulent… lentement, très lentement… Jusqu’au moment où, enfin, une voix ! Le voici sauvé ! Mais cette voix ? C’est celle de Philippe ! Lui aussi s’essaierait-il à l’humour ? Un humour noir, très noir et franchement, le coup de la panne, c’est une mauvaise blague, très mauvaise !
Voici un court thriller noir que je déconseille formellement aux claustrophobes et à ceux qui souffrent d'ascensumophobie (je suis allée voir sur internet, c’est le nom spécifique de cette phobie) ! Pour les autres, n’hésitez pas à emprunter l’ascenseur de l’enfer avec Patrick et Philippe. C’est bien fichu, angoissant, sanglant et très noir, et même si j’avais un peu deviné où l’auteur (machiavelique à souhait !) voulait m’emmener, je n’ai pas boudé mon plaisir.
Un grand merci à Netgalley et à l’éditeur L’Oiseau Noir, pour la découverte !
#Étage46 #NetGalleyFrance
Si le soufflet est quelque peu retombé – sans doute en attendais-je trop d’avoir justement tant attendu -, je me suis volontiers laissée happer par cette intrigue prenante, particulièrement bien construite et rondement menée, qui se révèle assez facilement mais dont on ne peut empêcher la tension de nous gagner, de grimper crescendo jusqu’à un dénouement, certes un peu brusque mais tout à fait réussi.
Si l’intrigue aurait sans doute mérité quelques pages voire chapitres de plus pour répondre à l’ensemble de nos questions, force est de constater qu’elle ne connait aucun temps mort et se voit menée tambour battant par une poignée de personnages fort intéressants à côtoyer, que l’on suit sans hésiter jusque dans les méandres de ce sinistre sanatorium.
Porté par une plume fluide et attrayante, un style visuel particulièrement immersif et entraînant, ce roman est d’autant plus palpitant qu’il est aussi rythmé par des chapitres courts qui ne font qu’accentuer et accélérer notre lecture !
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/01/chroniques-2022-urbex-sed-lex-de-christian-guillerme.html
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