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Un vrai coup de cœur pour cette suite du « Libraire de Cologne ». L’auteur propose ainsi en 2 titres, une série excellente pour aborder la thématique de la seconde guerre mondiale, passionnante autant pour les adolescents que pour les adultes.
L’auteur plonge dans l’histoire de ses ancêtres, celle d’une famille juive vouée à l’extermination parce qu’elle prend la décision de fuir avant qu’il ne soit trop tard.
Décembre 1937 – Septembre 1939.
Réfugiés en France, la famille Mendel a été déchue de sa nationalité allemande par le Reich et l’un de ses nombreux décrets. Petit à petit, ils ont refait leurs vies et trois ans plus tard, ils ont fait une demande de naturalisation.
Responsable commercial pour la maison d’édition Bruder, Alexander mène une vie loin de celle qu’il avait en Allemagne tandis que sa fille Lise poursuit ses études aux Beaux-Arts.
C’est avec nostalgie qu’Alexander pense à sa librairie confiée à Hans son meilleur employé et ami proche de sa fille avant que l’antisémitisme ne vienne tout bouleverser.
Cet exil forcé a tout changé et même en France dans le pays des Droits de l’Homme, le vent commence a tourner avec la montée de l’Extrême Droite et de son fanatisme.
Février 1939.
Tout comme son père, Lisa Mendel repense à sa vie en Allemagne et à Hans ainsi qu’à tous ceux qui sont restés. Quand les amis de Lise lui présentent François Villeneuve, étudiant à Sciences Pô, elle est loin de se douter de sa véritable nature.
Tandis qu’Hitler continue d’annexer des territoires avec l’Anschluss, Lise fait face à l’antisémitisme même de la part de ceux qu’elle considérait comme des amis. Son avenir prend forme alors que leurs demandes de naturalisation est compromise par la guerre en approche.
Oma, la grand-mère de Lise arrive d’Allemagne avec des nouvelle effrayantes. De son côté, Alexander en a de son frère Simon partit en Palestine et de leur sœur Martha restée en Allemagne avec son fils engagé dans la résistance.
En septembre, la guerre tant redoutée éclate et les Mendel sont inquiets face à leur statut d’apatrides, une situation qui sèmera la peur et amènera à la mobilisation. Les contrôles des étrangers allemands commencent et le début de l’enfer pour les Mendel qui sont séparés ne fait que commencer.
Septembre 1939 – Juillet 1940.
Internés chacun dans un camp d’indésirables, Alexander et sa fille Lise font partis des expatriés internés dans des conditions inhumaines. Au camp de la Viscose, Alexander est réserviste tandis que sa femme Clara vit au rythme des maigres nouvelles dans une France où le rationnement est de plus en plus difficile. Après son arrivée le 21 mai 1940 au camp de Gurs, Lise voit arriver chaque jour de nouveaux convois de juifs de Pologne et d’Allemagne. Plus de 9000 femmes et enfants vont tenter de survivre à la faim, aux maladies, aux rats, aux poux et à la mort. Les réfugiés dont de nombreux Belges fuient face à l’armée allemande.
Juin 1940.
La France est coupée en deux par la ligne de démarcation, Oma et Clara partent de Paris pour le Sud-Ouest. Un long périple attend les Mendel avant de pouvoir se retrouver.
La suite du « Libraire de Cologne » basé sur des faits réels liés à la famille de l’autrice est mon tome préféré mettant en avant et de manière très détaillée le vécu des milliers d’étrangers en exil et réfugiés en France durant la Seconde Guerre mondiale.
Ce tome est un vrai complément documentaire qui donne beaucoup d’informations sur la guerre… L’exode, les apatrides, les dénonciations, les camps d’indésirables, les camps de concentrations, les prisonniers de guerre, les exécutions, les rafles, l’entraide, les gestes d’humanité, les prises de risques, la presse interdite, la collaboration, l’épuration… Mais aussi montre les traumatismes et les dégâts qu’ont occasionné les guerres sur l’être humain.. Concret et poignant ce titre est chaudement à faire connaître !
#netgalleyfrance #auceurdelorage
Ce titre me donnait terriblement envie. Je me suis empressée de le lire et puis... j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. C'est très documenté, daté, anecdoté, justifié... on est plus sur un témoignage riche d'un fait divers que d'un vrai roman d'aventures historique. Et en cela, ça m'a perdu.
Pourtant, ce livre est poignant, on sent toute la tension d'une famille juive d'abord, puis d'un jeune homme, qui voient leur monde s'effondrer face à la montée nazie. Hans se met en tête de sauver à tout prix la libraire, les livres, les mots. Face au déchaînement politique et à la violence de la guerre, la culture et la connaissance doit survivre. Un beau message ! Hans va entretenir une liaison épistolaire avec la fille de son patron et ils vont être témoins tous deux de l'avancée de la guerre.
Mais il reste pour moi très pédagogique, d'une écriture simple, ouvrant au débat.
Je suis partagée entre ce flux d'émotions que le roman apporte et ce côté didactique et linéaire qui m'a repoussé parfois. Une lecture nécessaire cependant qui renforce le devoir de mémoire et qui fera de ce livre un parfait support pour des collégiens.
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