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Marie mène une double vie : “prof de français le jour, auteure de romances érotiques la nuit.” Elle écrit, sous pseudonyme, de la “new romance” : des histoires d’amour toutes construites sur le même schéma stéréotypé. La dernière en date met en scène une relation torride entre James Cooper et Beverly Crawford - “Ouais, c’est toujours des noms américains, je sais c’est débile.” Marie a des consignes précises de la part de son éditrice. Du luxe, du sexe, un homme puissant, sexy, riche, mais qui a des fêlures, une jolie jeune femme, naïve, sans expérience. “Ah, au fait, c’est bien si, dans son passé, elle a été violée, ou frappée, et que donc là elle se sent protégée par lui. S’il a des armes, c’est un plus.”
“C’est bizarre, non, que tu te dises féministe et que tu écrives ces trucs ?” Pour Marie, il y a quelque chose de presque plaisant à concevoir ces romans cucul. Où est le mal puisque ce n’est que de la fiction, du fantasme ? C’est lorsqu’on lui demande de suivre la nouvelle tendance américaine de la dark romance, à savoir rendre glamour les violences sexuelles, que tout part en sucette. Que va-t-elle faire de sa créature de papier, le bellâtre et débile James Cooper ?
Bourré de références féministes, Cucul est un joyeux bordel qui oscille entre la comédie romantique, le roman fantastique et la satire drôlissime. “T’as cru quoi, espèce de tocard ? Que j’allais tomber amoureuse d’un milliardaire à la con, un mec qui allait m’humilier, me dominer, puis juste après me séduire en m’offrant des robes en satin et des menottes en diamant ? Mais crève, saloperie patriarcale !” Et bim.
Marie Couston est prof de français en CDD dans un lycée privé parisien. Elle peine à joindre les deux bouts et accepte d’écrire de la romance sous pseudonyme. Elle se prête facilement au jeu jusqu’à ce son éditrice lui demande d’écrire de la dark romance. Et plus il y a des scènes de violence, de domination voire pire, mieux c’est pour elle. Marie ne se reconnaît plus du tout là dedans et décide de faire mourir son personnage principal masculin. Mais le lendemain matin, celui-ci débarque chez elle, en chair et en os. Dans quels draps Marie s’est-elle fourrée ?
Cucul est un roman que j’ai lu en une seule journée. Je l’ai trouvé très prenant et surtout, très drôle. J’ai adoré Marie, cette trentenaire fauchée et malheureuse en amour. Elle a un sens de la répartie très puissant et envoie régulièrement de délicieuses punchlines. James Cooper, son personnage et sa créature est drôle malgré lui. Il est parfaitement inadapté à la vie réelle et les situations cocasses s’enchaînent. Cucul est une mise en boîte de la Dark Romance qui invite à la réflexion. Qu’est-ce qui pousse les femmes, parfois tout juste adolescentes à aimer cette littérature qui prône la violence ?
Un roman drôle avec lequel je n’ai pas vu le temps passer !
dans les drames , on pense aux victimes , on donne la parole aux rescapés , mais quid des proches, des parents, mari, femme enfants?
Eux aussi sont victimes " par ricochet " , " etre un ricochet , qu est ce que cela signifie exactement ? " . C est cett question qu explore camille emmanuelle, la compagne de Luz, rescapé de charlie hebdo,, dans cette belle enquete
parce qu elle a accompagné son mari dans sa lente reconstruction , qu elle n a , pendant longtemps , pas osé de sentir legitime a se dire victime " c etait lui la victime directe ". Elle evoque son chemin personnel mais nourrit son ouvrage de bien d autres rémoignages : solciolgues, avocat, autres ricochets. Eclairant et passionnant
Un roman d'amour érotique pour ados/ jeune adultes dans la nouvelle collection de Thierry Magnier : L'Ardeur. Livre qui se lit d'une traite et qui aborde de nombreux thèmes : consentement, sex-tape, les réseaux sociaux, handicap invisible, sexualité, boxe... On aime les personnages, on peut parfois s'identifier. On a toute envie de rencontrer Valentin (bon le prénom par contre, ça fait un peu trop fleur bleue)
Premier titre de cette collection prometteuse qui aborde la sexualité pour les grands ados. C'est vraiment une bonne idée plutôt que de tomber dans des lectures adultes parfois trop hard ou parfois trop mièvres et déconnectées de la réalité type 50 nuances de Grey. Un très bon point pour l'éditeur.
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