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Ce roman est à la fois un récit et un long poème, tout en dénonçant de nombreux sujets. On peut être perplexe à la lecture de ce roman, mais ensuite, on comprend qu’il faut « lire entre les lignes » pour saisir les messages qu’il transmet.
C’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes qui évoluent chacune dans leur propre environnement et n’ont pas la même vision de la vie. La narration à la deuxième personne ("tu") peut perturber au départ, mais elle crée un effet de distanciation, à la fois par rapport aux sujets traités et à ce que vit le personnage lui-même.
C’est un texte qui se lit comme un poème, ce qui implique de prendre du recul pour laisser les mots décanter et les comprendre selon notre perception du moment. Assimiler ce genre de texte n’est pas évident lorsque l’on ne possède pas les clés de lecture, et il faut chercher à en comprendre le sens profond, au-delà des faits apparents.
l et elle vont s’aimer, ils se sont rencontrés par l’intermédiaire d’un ami, Samuel.
Ils ne sont pas nommés.
« Il » est photographe et c’est le narrateur, à la 2e personne du singulier, « tu » raconte son amour naissant pour « elle ». Elle est étudiante et danseuse. Ils sont noirs, à Londres en Angleterre affrontent ce monde parfois pavé d’un racisme quotidien.
Ils parlent surtout d’eux, n’osent pas se donner l’un à l’autre tout de suite et, pourtant ils se comprennent, comme 2 âmes soeurs, ils se sont trouvés. Ils échangent sur leur culture, leurs passions, leurs origines africaines.
Tout n’est pas dit, un sentiment de flou perdure tout le long du roman entre les sentiments des 2 personnages et pourtant, les lieux et la culture noire dont l’auteur parle sont explicitement écrits et font références à de vrais films et musiques, plutôt intéressants.
(Zadie Smith, Sola Olulode, Kendrick Lamar, Lynette Yiadom-Boakye…)
Mais plutôt que de m’inclure et de m’émouvoir, le « Tu » m’a mis à distance et m’a parfois interrogée sur qui prenait la parole dans les dialogues.
Je ressors avec un sentiment très mitigé de cette lecture qui n’a pas réussie à me toucher malgré le côté poétique et donc trop imagée de l’histoire et le narrateur m’a définitivement perdu dans les 40 dernières pages que j’ai peiné à lire. Je n’ai pas compris où l’auteur souhaitait en venir.
Lu pour le prix des lecteurs Points-Version Femina
Un jeune homme rencontre une jeune femme lors d’une soirée à Londres. C’est la petite amie de l’un de ses amis. Pourtant, entre eux, comme un coup de foudre. Ils se revoient, deviennent meilleurs amis, puis lorsqu’elle se sépare de son petit ami, ils deviennent plus encore. En toile de fond se dessine le racisme insidieux, celui du quotidien, avec la violence qui en découle, les deux protagonistes étant d’origine africaine.
C’est cette histoire que l’auteur nous livre à travers une écriture poétique. Une langue particulière, parfois répétitive, presque comme une chanson. L’auteur choisit la deuxième personne du singulier, le « tu », comme si le jeune homme se parlait à lui-même. Quant à la jeune femme est désignée par le pronom « elle ».
J’ai apprécié le style mais je n’ai pas été particulièrement touchée par cette histoire. J’ai parfois eu du mal à suivre le fil du récit, à en comprendre les messages, et certaines longueurs m’ont empêchée de l’apprécier vraiment. Malgré les critiques positives sur ce roman, il semble qu’il ne soit pas fait pour moi.
#PrixdumeilleurromanPointsSélection2025
Beau texte, très sensible d'un jeune auteur ghanéen.
Dans un bar londonien, un jeune photographe, le narrateur et une jeune fille, danseuse , étudiante à Dublin se rencontrent. Elle est en couple avec Samuel. Entre le photographe et elle, c'est le coup de foudre et le récit déroule la rencontre entre les deux personnages, leur façon de s'aimer, de se faire confiance,de vivre leur intimité.Ils finissent par se dire qu'ils s'aiment , de façon platonique.
Le narrateur se dévoile sur le mode du « tu » à la fois distancié et proche. Il n'est pas libre et cet état est un empêchement d'aimer.Pour lui, le Noir est réduit à un corps, un corps qui porte la mémoire des injustices, de l'insécurité.
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