"Enfant, je n’avais pas envisagé de devenir une personne normale"
"Enfant, je n’avais pas envisagé de devenir une personne normale"
Ceux qui s’aiment se laissent partir, parce que c’est parfois la meilleure chose à faire. Accepter l’autre tel qu’il est, fantasque et libre, tourmenté et rêveur.
Dans ce récit intime et sincère, Lisa Balavoine revient sur son enfance auprès d’une mère qui lui échappe. Instable et insaisissable, en proie à la joie comme à la mélancolie, elle élève sa fille avec autant d’amour que de chaos.
Avec un style d’une pureté rare, ce livre est une très belle réussite. Il est le récit de la lumière, mais aussi des ténèbres. Celui des peines et des réconciliations. Celui de la résilience, celui qui prouve que l’on peut s’éloigner pour apprendre à revivre. Car souvent, il faut accepter que l'héritage familial se porte et s'emporte avec nous, peu importe le poids…
@lecturesauhasard
Ce livre est inhabituel à plus d'un titre, il est écrit en vers libres et cette poésie, ce "chant", est moderne et puissant ! Il est aussi d'une justesse pour parler d'adolescence, de la passion qui anime (la danse) et des passions qui couvent… comme le feu.
Ce roman m'a noué le cœur pour plusieurs raisons : la première, c'est que le personnage principal est une adolescente qui prend son envol loin de chez ses parents, la deuxième c'est que la danse parcourt ce roman (Blanche quitte son foyer pour aller dans un centre chorégraphique loin de chez elle) et la troisième c'est qu'elle va y vivre des expériences bouleversantes.
Forcément, je m'identifie un peu puisque j'ai une danseuse à la maison qui ne va pas tarder à prendre son envol d'ici quelques années…
On ne peut pas protéger ses enfants des cœurs brisés, des blessures physiques (il y en aura inévitablement quand on danse toute la journée) ou mentales, on ne peut pas être derrière chacun de leurs pas (fussent-ils des pas chassés), on ne peut pas prendre les coups de la vie à leur place.
On ne peut que les laisser vivre et… danser parce que ça fait aussi partie de cet élan vital !
J'apprends que l'autrice écrit aussi des chroniques musicales, et cela ne m'étonne pas du tout car cette musicalité se manifeste précisément dans le texte. Danse, musique, poésie sont ici inextricablement liées et se complètent l'une l'autre.
J'ai maintenant très envie de découvrir un autre roman initiatique pour adolescents écrit par Lisa Balavoine : "Un garçon c'est presque rien", un véritable carton puisqu'il a reçu de nombreux prix et doit bientôt être adapté au théâtre…
En attendant la parution officielle de Comme nous brûlons - le 23 août 2023 - cela pourrait être une première idée de "rencontre" avec l'autrice…
Ceux qui s’aiment se laissent partir
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« Elle est étendue, elle semble apaisée. Je ne sais pas quoi faire pour vous. » C’est le message que reçoit la narratrice de la part du médecin de sa mère pour lui annoncer son décès. « Je ne comprends rien, sinon que tu es morte. »
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Dans un long monologue, Lisa, la fille, s’adresse à sa mère qui vient de mourir. Retour sur une enfance chaotique, marquée par une profonde solitude, par des rapports mère fille compliquée et par des charges bien trop lourdes pour de frêles épaules d’enfant. « Tout commence avec toi, dans tes pas dans ton regard, comme si rien n’avait existé avant notre duo. Nous deux depuis toujours». Une relation fusionnelle mais aussi dysfonctionnelle qui laissera des traces indélébiles sur la femme qu’elle deviendra. Car comment se construire en étant tout à la fois aimée et rejetée, en étant la témoin silencieuse des excès et de la folie, en tenant le journal de la dérive de sa propre mère. Comment grandir sereinement quand « chaque jour pèse une année entière »?
Un de ses échappatoires sera de devenir mère à son tour. Quitter sa mère pour « ecrire une nouvelle histoire, pour repartir de zéro, inventer un autre commencement, devenir la matrice », mais difficile de remplir ce rôle quand cet enfant est une fille, quand même en adoptant une attitude aux antipodes de sa mère, on se reconnaît dans la tristesse de son adolescente. Quand on garde en soi un fond de culpabilité sur ce nécessaire abandon. Alors écrire devient une évidence et les mots source d’apaisement.
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Journal de deuil, ce roman est le récit délicat d’une reconstruction, une thérapie pour exorciser ses peines, pour trouver l’apaisement après des années d’amour et de douleur. Je goûte peu au style de l’auto fiction, mais je me suis laissée embarquer par ce texte et j’ai ressenti une profonde empathie pour l’auteur, pour la petite fille malmenée, pour la mère désemparée et par l’orpheline inconsolable. Par touches successives, avec des mots simples, elle se livre à coeur ouvert et pourtant j’ai trouvé beaucoup de pudeur dans ses mots, peut être parce que c’est avant tout un déchirant cri d’amour pour cette maman pas comme les autres. Un texte intime et émouvant, des mots bouleversants de détresse et de sincérité. Un roman magnifique qui m’a beaucoup touchée. Merci les fées des @68premieresfois pour cette jolie découverte.
Roméo est dans le coma dans une chambre d'hôpital et nous raconte comment il en est arrivé là. Adolescent assez mal dans sa vêtu qui se vit en décalage par rapport aux garçons de sa classe, il rencontre une jeune fille dont il tombe amoureux... Une histoire qui peut semblait banale mais qui ne l'est pas par sa forme, l'écriture est travaillée, rythmée, poétique,...
Roméo est un adolescent en décalage avec ce que demande la société à un jeune homme, il trouve réconfort auprès de Justine qu'il va aider au delà ce qu'il croyait être capable de faire.
Un beau roman sur l'amitié, la solidarité, le féminisme mais aussi le mal être de l'adolescence.
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