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Awara Jwan

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    Couverture du livre « Nous avons passé l'enfer - le livre des femmes oubliées » de Awara Jwan aux éditions Michalon

    F.Lefever sur Nous avons passé l'enfer - le livre des femmes oubliées de Awara Jwan

    Jwan Awara nous raconte ici, dans un roman, l’histoire du personnage principal Janfida Bataman, juge irakienne d’origine kurde en charge des dossiers du droit des femmes. Janfida Bataman s’oppose à la corruption, quitte l’Irak, puis y revient après 3 ans passés en France. Enlevée par les hommes...
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    Jwan Awara nous raconte ici, dans un roman, l’histoire du personnage principal Janfida Bataman, juge irakienne d’origine kurde en charge des dossiers du droit des femmes. Janfida Bataman s’oppose à la corruption, quitte l’Irak, puis y revient après 3 ans passés en France. Enlevée par les hommes du parti Baas, elle est enfermée dans un sous-sol de Duhok.
    Cette histoire se déroule après l’intervention des Etats Unis en Irak. Le parti Baas veut reprendre le contrôle du pays par les armes.

    Dans ce roman, Janfida Bataman, est rarement nommée, elle est "Madame". Madame, enfermée dans des souterrains de la ville de Duhok, va devoir construire des bombes. Elle y rencontre des femmes, elle va les écouter, écouter le récit des violences qu'elles ont vécues, de l’enfer vécu, du calvaire vécu. Elle y entend l’horreur commise par les hommes et celles commises par des soldats américains. Il n’y a pas les bons et les méchants, la violence est de toutes les parties. Dans ces souterrains, les paroles des femmes vont se libérer, vont ressembler à des plaintes légitimes de toutes les horreurs, de tous les sévices, mentaux, physiques et sexuels qu’elles ont subis. Le comportement des geôliers, quel qu’ils soient, est absolument inhumain et nous montre, s’il en est besoin, les conséquences et dérives d’une répression dictatoriale.

    Nous vivons à travers ce roman un voyage difficile, éprouvant, avec des descriptions à la limite du supportable. Malgré tout, dans ces murs de violence, nous apercevons des fenêtres de poésie.

    Madame va réussir à s’échapper, à rejoindre l’Europe et va promettre de porter la voix de ces femmes pour qu’elles ne soient pas oubliées.
    Ce roman est d’une puissance forte. Jwan Awara s’adresse directement à Janfida Bataman, il est donc écrit à la deuxième personne, ce qui qui lui confère une certaine étrangeté. Mais, passé ce côté inhabituel de la lecture, c’est comme si nous devenions les témoins d’une conversation. Nous suivons, avec l’histoire de ces femmes, une véritable plongée dans l’enfer.
    Ce roman est à lire absolument pour ne pas oublier, pour aussi comprendre que dans toutes ces histoires, malgré les souffrances, subsiste l'humanité.

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