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Aurelia Cassigneul-Ojeda

Aurelia Cassigneul-Ojeda
Issue de grands-parents paternels de Burgos, Aurélia Cassigneul-Ojeda hérite d'une partie douloureuse de l'Histoire espagnole. Le grand-père est assassiné par la Guardia civil en 1936, juste entre la Guerre civile et la prise de pouvoir de Franco. Native de Neuilly-sur-Seine, Aurélia passe son b... Voir plus
Issue de grands-parents paternels de Burgos, Aurélia Cassigneul-Ojeda hérite d'une partie douloureuse de l'Histoire espagnole. Le grand-père est assassiné par la Guardia civil en 1936, juste entre la Guerre civile et la prise de pouvoir de Franco. Native de Neuilly-sur-Seine, Aurélia passe son bac à Alger puis fait ses études à la faculté de Nanterre et à La Sorbonne. Agrégée d'anglais, elle enseigne en classes préparatoires HEC. Elle habite à Toulouse et a rédigé un mémoire sur la naissance du féminisme dans la littérature du XIXe siècle anglais, qui est vraiment une influence majeure pour elle.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés » de Aurelia Cassigneul-Ojeda aux éditions Ateliers Henry Dougier

    Madame Tapioca sur Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés de Aurelia Cassigneul-Ojeda

    Après sa séparation, Gabriel s’installe à Cerbère. Il a besoin de se reconstruire, de trouver la paix lui qui ne s’est jamais complètement remis de son exil d’Italie quand il avait 6 ans.
    Il tombe amoureux de la Maison des Fleurs, une grande bâtisse abandonnée depuis des années. Il décide de...
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    Après sa séparation, Gabriel s’installe à Cerbère. Il a besoin de se reconstruire, de trouver la paix lui qui ne s’est jamais complètement remis de son exil d’Italie quand il avait 6 ans.
    Il tombe amoureux de la Maison des Fleurs, une grande bâtisse abandonnée depuis des années. Il décide de l’acheter et c’est toute l’histoire de ces anciens occupants qui déboule dans sa vie, toute la grande Histoire aussi, de la Retirada espagnole à la seconde guerre mondiale.

    " Elles s'appelaient Flora, Begonia, Rosa. Elles étaient trois, elles étaient soeurs. Elles habitaient cette maison, à Cerbère, cette grande maison qu'aujourd'hui j'habite. Sous leurs fenêtres l'histoire roulait des flots d'hommes et de femmes. Sous leurs fenêtres la mer se balançait. Un jour elles sont parties, ont tout abandonné. "

    En voilà un qui aura pâti de passer entre mes mains après un coup de cœur, après un très grand livre. Encore immergée dans ma lecture précédente, je n’ai pas pu accorder à cette jolie histoire l’attention qu’elle mérite. Pourtant le thème de l’exil m’est cher et le traitement parallèle des exilés italiens et des exilés espagnols est assez malin, pourtant le style ne manque pas et le ton juste. Parfois on peut n’avoir aucun reproche à faire à un livre et ne pas arriver à s’y agripper....

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    Couverture du livre « Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés » de Aurelia Cassigneul-Ojeda aux éditions Ateliers Henry Dougier

    Manonlitaussi sur Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés de Aurelia Cassigneul-Ojeda

    A 40 ans après une douloureuse séparation, Gabriele s’installe à Cerbère pour un nouveau départ. Il succombe au charme d’une maison connue dans le village pour être celle de trois soeurs qui ont marqué les esprits et dont la boulangère lui dévoile l’histoire. Il achète la maison, y découvre les...
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    A 40 ans après une douloureuse séparation, Gabriele s’installe à Cerbère pour un nouveau départ. Il succombe au charme d’une maison connue dans le village pour être celle de trois soeurs qui ont marqué les esprits et dont la boulangère lui dévoile l’histoire. Il achète la maison, y découvre les lettres de l'aînée des soeurs.
    La plume est belle et suave et concorde parfaitement avec l’histoire de ces soeurs durant les années 1930-1940 marquées par le franquisme et l’occupation Allemande qui nous est contée par la boulangère, les carnets de Flora et les recherches de Gabriele. Gabriele nous fait rencontrer Flora l'aînée maternelle et protectrice, Rosa, la silencieuse et Begonia la téméraire et frondeuse.
    Leurs points communs ce sont leur amour pour l’art transmis par un père peintre et leur générosité envers les plus malchanceux, victimes du régime franquiste qui cherchent refuge de l'autre côté de la frontière. Malchanceux qu’on découvre à travers les bribes de leurs histoires décrites dans les carnets de Flora. Ce sont aussi les amours des soeurs qu’on découvre leurs déceptions, leurs tourments.
    J’ai tout de suite j'ai été charmée par une plume pleine de tendresse et imagée. Dès les premières lignes, l'histoire annonce tout l'amour qui va se dégager de ce livre, l’amour des soeurs pour leur père, leur mère, entre elles, les hommes qu’elles ont aimé mais également ceux de Gabriele, son amour pour son ex-femme, pour sa famille et plus particulièreme sa grand-mère. Car se sont également ses origines qu'il va se rappeler.
    Ce roman c’est l’air marin et le soleil qui vous caressent. Une bouffée d’humanité et de tendresse.
    Une ambiance paisible troublée par la quête de l’auteur, la vie troublée des soeurs auquel il se rattache et qui lui permet de se relever.

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    Couverture du livre « Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés » de Aurelia Cassigneul-Ojeda aux éditions Ateliers Henry Dougier

    Good Books Good Friends sur Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés de Aurelia Cassigneul-Ojeda

    Ça commence comme une mélopée, des phrases courtes, hachées, parfois sans verbe.
    Puis je tends l'oreille, je prête attention à l'histoire qui m'est racontée.
    Gabriele, après un divorce, s'installe à Ceret, près de la frontière espagnole, dans une maison ayant auparavant appartenu à un peintre...
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    Ça commence comme une mélopée, des phrases courtes, hachées, parfois sans verbe.
    Puis je tends l'oreille, je prête attention à l'histoire qui m'est racontée.
    Gabriele, après un divorce, s'installe à Ceret, près de la frontière espagnole, dans une maison ayant auparavant appartenu à un peintre et ses trois filles. Au début des années 40, celles-ci ont accueilli les réfugiés espagnols passant la frontière.
    Gabriele explore la maison, y découvre des fresques, des carnets et la repeuple de souvenirs.
    Il pressent, ou espère, que les vies racontées dans les carnets expliquent la sienne, que leurs chemins sont liés...
    Rosa la silencieuse.
    Begonia la passionnée.
    Flora la conteuse.
    Près de trente ans plus tard, les sœurs vont aider Gabriele à trouver un sens à sa vie.
    En tant que petite-fille d'un républicain espagnol ayant du fuir son pays, cette histoire a forcément trouvé une résonance en moi.
    Mais l'émotion va au-delà d'une histoire douloureuse commune ; l'exil, les racines de chacun, sont des thèmes universels, que l'auteure aborde avec finesse dans ce roman émouvant.

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