Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Après le tatoueur d'Auschwitz, qui m'avait mise mal à l'aise tant l'écriture était pauvre et la description des camps grotesque, je ne voulais plus lire de fiction édulcorée sur les camps mais ma fille m'a offert ce roman alors...
Je referme la dernière page rassurée et j'ai une pensée pour Stanisława Leszczyńska.
L'histoire, certes romancée, de cette sage-femme qui va mettre au monde 3000 enfants à Auschwitz, réconforter les femmes, apaiser les douleurs et accompagner les séparations.
Au milieu de l'horreur, de l'inhumanité, de la malnutrition, des chambres à gaz, de la violence, de la crasse, des poux, du typhus, et de l'espoir qui s'éloigne peu à peu, une solidarité, une sororité a pu exister.
L'écriture simple et fluide accompagne le récit et rend attachant les personnages.
Bien sûr, les témoignages de Primo Levi, Ginette Kolinka, Marceline Loridan et tous les survivants sont primordiaux mais j'espère que ce type de roman sert également, à sa manière, au devoir de mémoire.
Avec La sage femme d'Auschwitz, sous le pseudonyme d'Anna Stuart de son vrai nom Joanna Barnden partagé un roman historique inspirée de la bouleversante histoire vraie de Stanisława Leszczyńska et le personnage d'Ester s'inspire cette fois de sa fille Sylwia Leszczyńska.
Nous retrouvons Ester, qui avait survécu aux camps, elle vit avec son mari Philip et leurs enfants, ainsi qu'Olivia la fille d'une codétenu du camp qu'elle a adopté, mais en revanche elle n'a pas retrouvé sa propre fille. En parallèle on suivra on suit Kirsten qui vit à Berlin Ouest avec sa famille l'un des ses enfants enlevé à la naissance qui apprendra la vérité.
Une suite qui montre que le combat perdure pour les survivants, grâce au choix et au courage des sages femmes d'Auschwitz plusieurs de ses bébés on pu vivres même on pu être retrouvé pour certains. Une lecture moins poignante mais l'émotions reste présent. Des points de vue intéressants, une suite sous une forme de sous forme de roman choral, on s'attache au personnages. Un tome qui aborde aussi la guerre froide, la politique et la réunification. L'amour, la résilience et la volonté.
"Les pères sont plus que de simples semences. Les pères sont des personnes qui prennent soin de vous, vous protègent et vous élèvent."
"Si l'on écoutait la génération précédente, Hitler avait contraint ou manipulé les citoyens pour obtenir leur soutien, mais cela n'était-il pas difficile à croire ? Kirsten était en train de découvrir douloureusement que le monde était un endroit complexe."
"Sa main se glisse autour de sa taille, la tirant contre lui et caressant son ventre. Il est encore plat, sauf pour eux deux qui savent qu'une nouvelle vie grandit à l'intérieur. "
"C'était une pensée étrange. Elle aurait un nouveau nom, une nouvelle famille. Après tout, les liens n'avaient pas besoin d'être tissés dans le sang et il ne pouvait sûrement pas y avoir trop de gens à aimer ? "
Porté par la plume fluide, imagée et captivante @annastuartauthor, La Sage-femme de Berlin est un roman bouleversant qui nous plonge au cœur de l’après-guerre et de la guerre froide. J’avais adoré La sage-femme d’Auschwitz il y a un an et c’est en à peine quelques jours que j’ai dévoré cette suite.
L’intrigue, aussi dure qu’addictive, suit le combat d’Ester pour retrouver sa fille, arrachée à elle à Auschwitz.
Au-delà du destin individuel d’Ester, le roman s’appuie sur un fond historique extrêmement riche et détaillé. Berlin, en 1945, n’est plus qu’un champ de ruines, une ville meurtrie qui tente de renaître après l’horreur nazie. La capitale allemande, occupée par les Alliés, devient rapidement le terrain d’un nouveau conflit : la guerre froide. Alors que l’Ouest tente de reconstruire une démocratie, l’Est tombe sous l’emprise du totalitarisme soviétique. Les Berlinois doivent composer avec les privations, la peur et une ville coupée en deux, où le Mur finira par matérialiser cette fracture grandissante.
Dans ce contexte troublé, deux jeunes filles bouleversantes émergent : Olivia et Kristen. Curieuse et passionnée, Kristen incarne une génération avide de vérité. Olivia, quant à elle, grandit à l’Est sous le régime soviétique, privée de liberté, conditionnée par la propagande. Son destin est intimement lié à celui d’Ester, et sa quête d’identité est l’une des plus poignantes du récit.
Les destins d’Ester, Olivia et Kristen s’entrelacent dans une fresque puissante où l’histoire intime se heurte à la grande Histoire. Entre espoir et tragédie, le roman nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.
Pour conclure, j’ai adoré récit bouleversant et immersif, qui marque profondément. Gros coup de cœur !
Avec La sage femme d'Auschwitz, sous le pseudonyme d'Anna Stuart de son vrai nom Joanna Barnden partagé un roman historique inspirée de la bouleversante histoire vraie de Stanisława Leszczyńska et le personnage d'Ester s'inspire cette fois de sa fille Sylwia Leszczyńska.
Nous retrouvons Ester, qui avait survécu aux camps, elle vit avec son mari Philip et leurs enfants, ainsi qu'Olivia la fille d'une codétenu du camp qu'elle a adopté, mais en revanche elle n'a pas retrouvé sa propre fille. En parallèle on suivra on suit Kirsten qui vit à Berlin Ouest avec sa famille l'un des ses enfants enlevé à la naissance qui apprendra la vérité.
Une suite qui montre que le combat perdure pour les survivants, grâce au choix et au courage des sages femmes d'Auschwitz plusieurs de ses bébés on pu vivres même on pu être retrouvé pour certains. Une lecture moins poignante mais l'émotions reste présent. Des points de vue intéressants, une suite sous une forme de sous forme de roman choral, on s'attache au personnages. Un tome qui aborde aussi la guerre froide, la politique et la réunification. L'amour, la résilience et la volonté.
"Les pères sont plus que de simples semences. Les pères sont des personnes qui prennent soin de vous, vous protègent et vous élèvent."
"Si l'on écoutait la génération précédente, Hitler avait contraint ou manipulé les citoyens pour obtenir leur soutien, mais cela n'était-il pas difficile à croire ? Kirsten était en train de découvrir douloureusement que le monde était un endroit complexe."
"Sa main se glisse autour de sa taille, la tirant contre lui et caressant son ventre. Il est encore plat, sauf pour eux deux qui savent qu'une nouvelle vie grandit à l'intérieur. "
"C'était une pensée étrange. Elle aurait un nouveau nom, une nouvelle famille. Après tout, les liens n'avaient pas besoin d'être tissés dans le sang et il ne pouvait sûrement pas y avoir trop de gens à aimer ? "
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