Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Pour se lancer dans cette lecture et être dans un état d’esprit qui permet de l’apprécier, il faut avoir conscience de certains partis pris qui peuvent braquer le lecteur : la traduction, l’action et le thé. Les traductions font souvent débats mais il m’a semblé que c’est particulièrement le cas de celle-ci. C’est lié au choix de l’autrice et aux contraintes de la langue française qui sont différentes de l’anglaise.
Dans cette saga, on suit une civilisation conquérante, non genrée et par défaut on utilise le féminin pour parler des individus. L’anglais étant moins genré que le français, le traducteur a du faire un choix pour illustrer ce peuple. Il a choisi utiliser les pronoms féminins mais associés aux noms masculins ce qui donnerait la boulanger par exemple. La conséquence est que la lecture n’est pas fluide, il y a beaucoup de combinaisons saugrenues qui hache la lecture. J’avoue que j’aurais préféré aller au bout et mettre tout au féminin et c’est d’ailleurs ce que mon cerveau a fait fait d’instinct pour fluidifier la lecture.
Second point qui peut bloquer le lecture : la quasi absence d’action dans tout ce tome 1. Il ne se passe pas grand chose, on a une quête de vengeance mais on centre l’histoire sur la justification du pourquoi se venger. C’est très introductif, il ne se passe rien et pourtant il est impossible à lâcher.
La construction de l’univers et les réflexions sur les tenants et les aboutissements sont vraiment intéressantes. C’est rythmé même s’il n’y a pas spécialement d’actions. Le rythme est régulièrement coupé par l’obsession de la pause thé. Ça peut énerver, moi ça m’a fait sourire mais c’est omniprésent.
C’est un très bon récit de vengeance avec un univers intéressant. J’ai particulièrement apprécié les interrogations linguistiques car qui dit conquête dit peuple différent et langue différente. Voir les réflexions sur comment adapté son système neutre quand on parle dans une autre langue, comment ne pas vexer un interlocuteur, ne pas se tromper de genre… c’est vraiment chouette.
Pour conclure, il a beaucoup été dit que d’autres romans traitaient mieux chaque choix fait par l’autrice. Oui chaque élément peut exister en mieux ailleurs mais le tout forme un roman original dont la combinaison globale fonctionne.
Très déçue. Le roman a été plusieurs fois primé mais je n'ai pas réussi à accrocher ni même à avoir envie de decouvrir les prochains tomes. Déjà la traduction. Dans ce monde, où le peuple de Radchaaï annexe de plus en plus de territoire notamment avec une armée de prisonniers à la conscience détruite, devenues des marionnettes animées par l'intelligence artificielle de vaisseaux, la notion de genre n'existe pas. On ne sait jamais si le personnage est masculin et féminin et on se retrouve avec des erreurs grammaticales voulues par l'auteur telle que la cousin.... Dans la langue anglaise ça ne pose pas de souci mais dans la traduction j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ces particularités grammaticales. J'ai eu du mal à tout saisir au début me concentrant sur le style. Le récit par ailleurs manque de rythme, d'épaisseur. Pourtant, l'auteur réussit à créer un univers interessant et on s'attache à ce vaisseau qui a soif de vengeance. Dommage, peut être que je me suis trop focalisée sur la traduction. ...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...