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Alors perso, pour le coup, je dirai 'Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir'... Sacrément glauque comme récit. Et faut un peu avoir le coeur accroché. La bande son égrenée à chaque chapitre est bien à l'unisson de l'ensemble. Du hard, du heavy, sombre à souhait.
Dans le prélude, l'auteur, Alex W. Inker, indique qu'il remercie "Levi, qui a été sur ce livre son premier lecteur du haut de ses sept ans". Pas sûr que Levi soit la meilleure cible pour ce type de lecture, mais ça n'engage que moi...
Je vais de ce pas regarder un épisode des Bisounours pour revoir la vie en rose :D...
Tout d'abord une mention spéciale aux éditions Sarbacane pour cette réédition à petit prix (à noter par ces temps - et prix - qui courent) permettant à ceux qui n'ont pas vu la première édition de se rattraper pour une BD qui mérite d'être lue.
C'est un ouvrage dérangeant (sur le fond et la forme), mais au (très) bon sens du terme.
Dans cette Amérique début XXème on va croiser des êtres à la dérive qui ont du mal à réaliser leurs modestes rêves et aspirations, des univers marqués (petite ville typique, pénitencier, …) ou la morale peut facilement disparaitre et où l’amour est compliqué à vivre. Une histoire, avec des destinées noires, qui aurait pu être écrite par ces romanciers américains reconnus, blanchis sous les aisselles, ... alors qu’il s'agit d'une jeune autrice américaine au talent certain.
Alex W.Inker (pseudo d’Alexandre Widendaële) réalise une adaptation efficace avec un choix graphique fort, dans la tonalité de l’histoire, et on a presque l’impression de lire une de ces premières BD du siècle dernier. C’est une réussite que nous offre le jeune dessinateur nordiste.
Un ouvrage qui marque .... à lire donc.
Alex W Inker ne m'est pas inconnu puisque j'avais pu apprécier "Fourmies la Rouge", lire également "Servir le Peuple", qui sont des BD qui ne laissent pas indifférents. Je n'ai pas encore lu "Un travail comme un autre", mais ça ne saurait tarder.
Bref, j'avais vu qu'il y avait de beaux retours pour ce Colorado Train. Et le pavé en main, j'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre.
Skates, drogues et tueurs en série dans l’Amérique des 90’s… Ça vous parle?
Bon déjà le livre en soi, de bonne qualité, un bon format, très agréable à lire, parcourir.
Entièrement en noir et blanc. Gros travail graphique, énormes ambiances. C'est magnifique. J'adore le rendu, ça met très bien dans l'ambiance. On reconnait parfaitement les personnages, donc on n'est pas déstabilisé de ce point de vu là.
Chaque chapitre est introduit par un nom de morceau, avec le nom du groupe, et vu que ça tourne autour du rock/metal, ça ne peut que me plaire. On sait que l'auteur a donc bon goût et ça fait plaisir. Et au vu de la sélection, on sait qu'on est dans la même tranche d'âge à priori :)
Niveau scénario, l'histoire est relativement classique. Mais accrochez-vous car rien ne vous sera épargné. Il y a des passages qui marquent. Définitivement. Voire même te donnent la larme à l'œil. C'est trash sur une bande son qu'on pourrait aussi avoir plus thrash (volontiers, merci bien).
C'est parfois gore. Mais il y a de l'amour, résilience, amitié et toutes sortes de choses dans cette BD.
C'est un régal qu'on ne peut lâcher une fois commencée en réalité.
Un beau tour de force. Bravo.
C'est une adaptation de livre, et j'avoue que l'auteur Thibault Vermot (@thvrmt) doit être ravi de voir une telle adaptation.
Fortement recommandé aux âmes qui peuvent survivre en terrain boueux.
Durango, Colorado, les années 90. C’est dans cette ville, où les mines ont fermé, que vit ou plutôt végète une bande d'adolescents. Ils sont cinq et se déplacent à travers la ville sur leurs skates. Michael et son petit frère Calvin, qui vivent seuls avec leur mère.
Suzy, qui ne peut cacher les coups paternels qui pleuvent régulièrement sur elle.
Durham, fils d’un cinglé accro aux armes, qui cache son embonpoint et son mal-être dans son sweat à capuche.
Alors que ce dernier est bastonné par la bande de Moe, il est secouru par Donnie, un jeune SDF accro lui au crack.
Mais le lendemain, alors qu’ils sont au lycée, ils apprennent que Moe, élève dans le même établissement qu’eux, n’est pas rentré chez lui et est porté disparu. Ils vont donc mettre à profit la nuit qui tombe pour aller rôder du côté de chez Moe.
Des empreintes de bottes de G.I. datant du Vietnam et la présence d'un ongle cassé n’augurent rien de bon. D’autant plus que les traces de pas se dirigent vers la voie ferrée, là où ont l’habitude d’errer les hobos à l'affût de trains pour se déplacer.
C’est donc le long des rails que va débuter l’enquête de la police, qui va mener à une découverte macabre : un bras arraché et partiellement dévoré par une mâchoire humaine…
Dès la première planche, le ton est donné. Cette adaptation par Alex W.Inker du roman éponyme de Thibault Vermot, est sombre. Mais comment pouvait-elle en être autrement ? Cet album décrit parfaitement bien le désœuvrement de toute une population livrée à elle-même, quand l’activité économique n’est plus en mesure de fournir du travail et que l’État n’est pas là pour aider les plus pauvres.
C’est avec sa plume Sergent-Major et de l’encre noire que l’auteur de Fourmies la rouge a mis des images et un rythme sur le texte d’origine. Découpé en 21 chapitres, le récit est cadencé au rythme des morceaux préconisés par la playlist.
Une petite remarque. Il manque quand même Pearl Jam et Soundgarden pour que les big four du grunge soient réunis dans la playlist. Oubli pardonné par la présence des Foo Fighters !
Colorado Train ou comment découvrir une autre couleur sur la toujours incroyable palette visuelle et textuelle d'Alex W. Inker.
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