Aleko Konstantinov, surnommé de son vivant « Le Bienheureux », a pourtant connu un destin tragique. Voulant mettre ses compétences de juriste au service du nouvel État bulgare, il a souvent été remercié du fait de son esprit indépendant, et ses pamphlets et feuilletons, féroces à l'égard des pouv...
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Aleko Konstantinov, surnommé de son vivant « Le Bienheureux », a pourtant connu un destin tragique. Voulant mettre ses compétences de juriste au service du nouvel État bulgare, il a souvent été remercié du fait de son esprit indépendant, et ses pamphlets et feuilletons, féroces à l'égard des pouvoirs, lui attirent des inimitiés tenaces.
Né à Svichtov dans une famille de commerçants aisés, il termine ses études secondaires et étudie le droit en Russie. Rentré en Bulgarie, il est juge, procureur, mais licencié pour raisons politiques (il est du parti libéral). Jusqu'à la fin de sa vire, il est avocat indépendant. Il laisse une oeuvre intéressante faite de récits de voyages (les premiers récits de voyage d'un Bulgare sur Paris, Chicago, Prague où l'auteur se rendit aux expositions universelles), de feuilletons politiques et de son chef-d'oeuvre, destiné à incarner un type précis de Bulgare, voire de Balkanique, Baï Ganiou publié deux ans avant qu'il ne soit assassiné par erreur.