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"L'homme nécessaire", l’amour fou dans tous ses bouleversements

Une passion amoureuse sans limite signée de Bénédicte Martin - Une saison d'écrivains, épisode 5

"L'homme nécessaire", l’amour fou dans tous ses bouleversements

Un nouveau roman pour une nouvelle maison d’édition : Bénédicte Martin, auteur de Brisa, spécialiste de Colette, publie à la rentrée L'homme nécessaire aux éditions Sable polaire, l’histoire d’une passion amoureuse sans limite entre une femme singulière et intense avec un aventurier inclassable. L’amour fou dans tous ses bouleversements. Bénédicte Martin raconte sa rentrée pour ce livre si particulier à ses yeux, et au sein d’une maison d’édition qui propose là sa toute première rentrée littéraire.

Vous sortez un roman à la rentrée, comment vous y préparez-vous, quelles en ont été les grandes étapes depuis que vous avez rendu le manuscrit ?

J’aime l’attente avant la sortie d’un livre. Même si depuis le service de presse, le livre vit déjà un peu sa vie. Le jour de la sortie est véritablement sa naissance. J’ai rendu le manuscrit très en amont car l’histoire éditoriale de ce livre est un roman à lui tout seul! Néanmoins j’ai suivi avec attention sa confection car c’est aussi le premier livre d’une toute nouvelle maison d’édition Sable Polaire. Stéphane Million est un ami fidèle depuis plus de 15 ans et il m’a toujours suivi. C’est très émouvant d’être le premier numéro de sa maison d’édition. Les grandes étapes? Lorsque physiquement j’ai eu le livre. J’ai pour habitude de dormir avec mes livres dans mon lit avant qu’ils ne sortent. Un peu du co-dodo. Je me réveille et ils sont bien là, non je n’ai pas rêvé ! C’est bien réel !

 

Comment vous sentez-vous, quels sont vos trucs pour surmonter l'attente ?

je suis très traqueuse. On ne sait jamais le devenir d’un livre. Je lui souhaite le meilleur, je me souhaite le meilleur mais en littérature, on ne peut prétendre de rien. C’est aussi ce qui fait le sel du métier d’écrivain. Pour surmonter l’attente, je passe tout de suite au suivant! Je suis d’ores et déjà dans une toute autre histoire. Je plonge dans des recherches, je voyage le plus loin possible. Je m’extrais. Néanmoins, je tweete, je poste sur les réseaux sociaux des clins d’œil, des photos en lien. Le monde numérique fait qu’aujourd’hui, nous sommes aussi nos propres attachés de presse. Je fais très attention aux blogs ainsi qu’aux libraires car, même si les grands groupes ne les ont pas vu arriver, ils ont une force et un grand pouvoir. Je fais en sorte d’être généreuse en terme d’histoires, d’images de temps. J’écris pour les lecteurs pas pour Saint-Germain-des-Prés même si j’y suis immergée. Je pense qu’il faut rebattre le jeu de cartes de l’édition. La littérature « à la papa » a fait long feu. Sortons-la de sa naphtaline. C’est comme le fait que je joue de mon physique pour la promo. Pourquoi autorisons-nous cela aux autres media artistiques mais pas à la littérature ? Si une personne ouvre un livre sur un malentendu, une jaquette, une photo d’Instagram; pour moi c’est une victoire.

 

En attendant, cet été, qu'allez-vous lire et pourquoi ?

cet été, je lis de la poésie. Une pléiade léger dans la valise. François Villon, Verlaine. Et aussi, je relis des classiques car ils sont riches d’enseignement et me remettent au pas. L'assommoir de Zola me met véritablement une claque chaque été.


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Commentaires (1)

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