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Peintre et poétesse, Caroline Sagot Duvauroux mène à Crest, dans la Drôme, une vie entièrement consacrée à ses deux passions. Elle s'occupe également chaque année d'un marché du livre consacré aux petits éditeurs.
Hourvari dans la Lette et Atatao, ces deux derniers recueils, également publiés par Corti, ont été salués par la presse poétique comme des recueils novateurs.
Avec Vol-ce-l'est, « quelque chose encore troué bossu avec deux bras l'écart du ciel », oui, quelque chose « entre hébétude et vertige » qui malmène la syntaxe sur fond de paysage calciné. Nous la suivons ici sur les ruines de Pompéi, ruines prétexte à ce long poème en trois strates : flux de conscience, histo ire antique et bien sûr, ce qui est, là, sous nos yeux, et qui rejoint l'universel.
Extraits de presse des précédents livres.
Voies nouvelles (...). Celle, parfaitement originale, que suit par exemple Caroline Sagot Duvauroux dans Hourvari dans la lette, ample et étonnante narration à tonalité symbolique, parabole du poème en train de s'écrire, voix qui s'enfle et s'assure de son pouvoir.
Patrick Kéchichian dans son texte Poétiques polyphoniques, Le Monde, 5 avril 2002.
"cette poésie" est folle comme une herbe sauvage, n'a pas peur de casser en deux les retenues frileuses que nous nous imposons. Le résultat est assez revigorant, par le travail de disjonctions permanentes qui est mené dans le
vers : ici une brusquerie syntaxique vous déporte, là un accord trouble son sujet, ou l'inverse. Véritable voyage chamanique, où le rêve ouvre des failles insoupçonnées, Hourvari dans la lette serait, d'après l'auteur, les mots
prononcés par les chasseurs pour dire qu'untel a été chevreuil ou biche, pierre à feu ou branche d'arbre. On comprend alors pourquoi on y danse, en six sections, pourquoi la langue tourne autant jusqu'à, peut-être, s'emporter à l'excès.
Emmanuel Laugier, Le Matricule des Anges, juin-août 2002.
Elle marche, elle danse, elle cherche : mais ne sait pourquoi ni qui. Elle est passionnée, vit de désir en désir ;
elle est poète : l'ami(e) des combes et des cluses. Elle marche, mais ne fuit pas, vraiment, elle se saoule de mots jusqu'à défaire le noué du passé.
En aucune façon il n'est question ici ni d'animal, ni de totem, mais d'une danse forcenée au pays de l'inconscient : J'aurais accueilli les amours de bestiaux en voyage La horde aurait-elle suffi à juguler l'écoulement d'attente à brider le
dedans glissant sur le dehors et le dehors glissant jusque trop loin pour voir oe
Gaspard Hons, Le Mensuel littéraire et poétique, n° 303.
Le deuxième recueil de Caroline Sagot Duvauroux [Atatao] est déroutant, intransigeant mais irradié de la beauté des oracles. Une écriture qui relève d'une forme aventureuse de la poésie, celle des présences déboîtées, du
corps à corps avec l'obtuse réalité mais aussi de ces intuitions à l'état brut qui ouvrent de nouveaux horizons. Une façon très organique de se frayer un chemin dans la forêt des mots. Une sorte d'étonnement primitif qui théâtralise
déchirure et ressac jusqu'à l'assomption d'une forme comme hébétée de violence. Car tout, ici, est perçu, ressenti, évalué au prisme d'une douleur très personnelle déroutant ses échos au fil d'un voyage total. (...)
Richard Blin, Le Matricule des Anges, Janvier 2004.
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