Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Emma, jeune Suédoise, a un secret : son patron Jesper, qui dirige un empire de mode, lui a demandé sa main, mais il ne veut surtout pas qu'elle ébruite la nouvelle. Deux mois plus tard, son fiancé disparaît sans laisser de traces et l'on retrouve dans sa superbe maison le cadavre d'une femme, la tête tranchée. Personne ne parvient à l'identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse de talent, font équipe pour enquêter. Or ils ne se sont pas reparlé depuis leur rupture amoureuse dix ans auparavant. Et Hanne dissimule aussi un secret : elle vient d'apprendre qu'elle est malade.
Dans un Stockholm envahi par la neige, un étourdissant récit à trois voix prend forme. Chaque personnage cache ses propres zones d'ombre. À qui donc se fier ?
Un formidable suspense psychologique pétri d'humanité. Marianne Payot, L'Express.
Un final renversant digne de Gillian Flynn. François Lestavel, Paris Match.
Traduit du suédois par Anna Postel.
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Une intrigue où il faut un petit temps d’adaptation au départ mais une fois dedans, les personnages sont très bien décrits, des flashbacks, des fausses pistes des rebondissements. Passage à l’acte impulsion ou prémédité ? Camilla Grebe manipule le lecteur quitte a le rendre fou autant que les tueurs qu’elle décrits dans ses oeuvres. Passionnant et captivants jusqu’au dernières révélations. Un histoire qui sort un peu des sentiers.
"Tous ceux qui affirment que l’on est malheureux parce que l’on en attend trop de la vie ont tort. Je n’ai rien attendu de la vie, je ne m’attendais pas à être heureuse, riche ou brillante. Pourtant j’éprouve aujourd’hui une déception que je ne parviens pas à décrire. Elle ne se laisse pas définir, dépasse ce que les mots peuvent exprimer. Peut-être est-elle plus grande que moi. Peut-être est-ce moi qui habite cette déception et non l’inverse."
Un polar nordique que j’ai bien apprécié, on suit principalement trois personnages, Emma, Peter et Hanne, les chapitres alternent à tour de rôle les personnages. Je me suis attachée à Hanne, je la trouve attendrissante et son parcours de vie n’est pas des plus faciles. L’autrice tente de brouiller les pistes en passant du présent au passé.
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Au fil de l’histoire, tout s'imbrique et on comprend assez rapidement où Camilla Grebe veut nous emmener. De mon côté, j’ai trouvé le/la coupable assez rapidement, même si je n’avais pas encore tous les éléments. C’est un livre qui se lit bien, une fois commencé, on veut découvrir les tenants et les aboutissants.
Attention à ne pas faire la même erreur que moi, c'est à dire : lire ce roman après d'autres de cette auteure. Même s'ils se lisent indépendamment, il y a un fil rouge et beaucoup de personnages qu'on retrouve sur d'autres titres.
J'ai donc lu Un cri sou la glace après Le journal de ma disparition, et c'est dommage car des choses se sont passées dans ce dernier.
Malgré ce souci "logistique", j'ai apprécié ma lecture, c'est un bon thriller avec quelques petits rebondissements même si j'avais réussi à trouver les ficelles de l'intrigue. On aime le personnage de Hanne, on s'attache également aux autres et avons de l'empathie pour la jeune Emma.
Un polar extrêmement sombre et bien construit. L’auteure a su installer une atmosphère oppressante et glaçante avec les personnages de Peter et d’Hanne au passé troublant ainsi qu’avec Emma, personnage paumée et solitaire. Aucun d’entre eux n’est épargné par l’auteure, encore moins le lecteur, qui s’enfonce avec délices dans la nuit et le froid d’un hiver suédois où rode un tueur.
L’auteure a fait ici un roman à trois voix qui se succèdent au fil des chapitres. Une jeune femme , dont l’identité est inconnue, est retrouvée décapitée au domicile de Jesper Orre, grand patron d’une marque de vêtements, qui, quant à lui, a disparu.
Alternativement nous allons suivre l’avancée de l’enquête dont font partie Peter le policier et Hanne la profileuse et nous allons découvrir ,sur les trois derniers mois, l’histoire d’Emma qui a été séduite par son patron , Jesper Orre, avant d’être tout bonnement laissée sans nouvelles le jour de leurs fiançailles.
Lorsque nous réussissons à assembler toutes les pièces du puzzle, nous ne pouvons que saluer l’auteure pour son génie. Elle nous a bien balader , pour notre plus grand plaisir. Frissons garantis.
Je viens de découvrir Camilla Grebe et j’avoue que c’est une belle découverte littéraire. Je vais m’empresser de lire d’autres romans de cette auteure afin de voir si cette impression se confirme.
Ce livre vient d'une saga en 4 tomes pour le moment, l'ignorant, j'ai commencé par le deuxième tome ce qui fait qu'en lisant celui-ci qui est le premier nous retrouvons certains personnages et nous savons ce qui adviendra d'eux par la suite ... Ce qui est un peu perturbant sinon l'histoire en soi peut se lire à part ...
Dans cette histoire, nous suivons par chapitre trois personnages principaux, trois personnages principaux qui viendront se rejoindre : Emma, Hanne et Peter.
Emma parle de sa relation avec Jesper avec son papa et sa maman, on passe avec elle de flash-back en flash-back c'est long et ennuyeux, Peter avec celle d'Hanne et d'Albin qui se plaint de sa vie, Hanne sort un peu du lot même si l'histoire avec Owe tire sur la longueur elle fait son job résoudre l'enquête ... S'il n'y avait pas eu des meurtres en cours de route, je me serais cru dans un roman d'amour. Mais quel ennui ! Plus de 400 pages de description sur la vie de chacun avant qu'enfin cela bouge et là, pas de surprise non plus sur l'identité du tueur (j'ai deviné très vite et eut aucun doute.) . Je n'ai pas apprécié ce premier tome, moyennement le second dois, je lire le troisième : " L'ombre de la baleine " ?
Polar suédois qui rejoint la longue liste des autres, de "fabrication" nordique.
Roman que j'ai pris plaisir à lire, mais qui ne m'a pas marquée de manière essentielle. Un peu trop lent à mon goût et manquant "d'épaisseur".
Difficile en effet de le comparer à certains autres, façonnés par ex. par un Mankell ou un P.May dont les enquêtes font corps avec un contexte sociétal, économique, voire politique.
Mais dans le registre "page turner", celui-ci remplit son rôle. Les 3 personnages principaux, englués et fragilisés par des histoires personnelles heurtées ou inabouties se retrouvent dans une affaire dont le ressort est plutôt psychologique.
Avec un dénouement peut-être plus inattendu que prévu.
Crier sous la glace reviendrait donc à crier dans le désert, sans pouvoir se faire entendre, voire pire, sans pouvoir se faire comprendre.
Ici encore, blessures d'enfance, incommunicabilité, frustrations et rancoeurs sont à l'origine de souffrances muettes pour certains et plus expéditives pour d'autres.
Néanmoins, je compte poursuivre la série avec "le journal de ma disparition"
A suivre donc.....
Un cri sous la glace ou un livre que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher.
J'aime beaucoup les polars venus du froid car ils me font généralement beaucoup voyager. Rien que les noms des villes, imprononçables pour moi, sont une invitation au voyage et à la découverte. Celui-ci ne fait pas exception à la règle dans ce Stockholm envahi par la neige à la veille de Noël.
Emma est une jeune femme qui vit un vrai conte de fée avec son riche et séduisant petit-ami, Jesper, qui est aussi, en passant, son patron. Leur relation doit donc rester secrète. Cela se corse quand un corps de femme, décapitée, est découvert dans la maison de Jesper. Qui cela peut-il bien être? Emma? Une autre femme? Jesper était-il l'homme amoureux qu'il semblait être?
A cela s'ajoute un flic, Peter, un peu désabusé et malmené par la vie - ou plutôt qui se laisse malmener par les aléas de sa vie et de ses choix - qui va devoir faire équipe avec son ancienne compagne, Hanne, profileuse de talent, qui vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'un mal incurable risquant en prime de la gêner dans son travail.
Le récit alterne entre ces trois voix, toutes à la première personne. J'ai beaucoup aimé cette dynamique, j'ai trouvé que ça donnait beaucoup de rythme à la narration. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de densité dans ce roman, notamment au niveau des personnages. Car même s'il s'agit d'un roman policier, j'ai trouvé pour ma part que l'enquête passait au second plan. Je me suis davantage attachée aux personnages, à leur passé, leurs failles mais aussi leurs forces, qu'à la résolution de l'énigme même s'il en est quand même clairement question ici. Et je pense que certains indices laissent supposer qu'il y aura une suite (on retrouvera il me semble le duo Peter/Hanne dans le suivant, le journal de ma disparition).
Quant à l'enquête en elle-même, je n'ai pour ma part pas été surprise, j'avais deviné de quoi il en retournait dès les deux-tiers du roman. Je me suis pourtant donné comme consigne, quand je lis un polar ou assimilé, qui plus est un thriller psychologique, de ne plus chercher le pourquoi du comment, mais juste à me laisser glisser dans la narration. Là, je n'ai pas cherché du tout, la solution est venu naturellement à moi environ 130-150 pages avant la fin. Cela n'a pourtant pas gâché mon plaisir de lecture tant j'ai aimé me trouver à côté des personnages.
En résumé, un bon thriller que je recommande.
« Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort« … c’est par ce proverbe que j’ai envie de commencer la chronique de ce thriller psychologique suédois atypique, au titre énigmatique : Un cri sous la glace… Une glace faite de chair humaine, une personnalité introvertie, emprisonnée dans sa carapace jusqu’au jour où la glace se fissure…
Employée d’une chaîne de prêt-à-porter, Emma n’est pas une jeune femme comme les autres: elle est la fiancée « secrète » du célèbre Jesper Orre qui n’est autre que son richissime patron… Mais deux mois plus tard, plongeant la jeune femme dans le plus grand désarroi, celui-ci disparaît sans laisser de trace… Lorsqu’un cadavre féminin est retrouvé dans la maison de Jesper Orre, l’enquête est menée par Peter, un inspecteur émérite mais dont la vie personnelle est désastreuse. Il devra faire équipe avec Hanne, une profileuse criminelle avec qui il a eu dix ans plus tôt une relation qui s’est très mal terminée… Ensemble, ils vont tenter de recoller les morceaux mais ont tous deux de bien lourds secrets…
Autant le dire sans ambages, j’ai beaucoup aimé ce récit à trois voix qui nous entraîne, par alternance de chapitres dans la psychologie d’Emma, de Peter et de Hanne de façon extrêmement efficace. Il reste donc et c’est normal très peu de place pour l’action et pour les rudiments de l’enquête criminelle. C’est, à mon avis, un parti pris fort réussi de l’auteur, car à aucun moment je n’ai trouvé ce récit ennuyeux ou en perte de tension. Chaque personnage libère des bribes de son passé pour que nous puissions progressivement en découvrir les affects et les traumatismes. C’est parfois brutal mais dans l’ensemble j’ai éprouvé beaucoup d’empathie pour les personnages, comprenant chacune de leurs décisions ou de leurs hésitations même si j’aurais parfois réagi différemment.
J’ai trouvé Un Cri sous la glace particulièrement abouti pour un premier roman, notamment en raison de réflexions qui m’ont semblé très profondes sur des sujets difficiles: la maladie de Hanne (Alzheimer) et son impact social, le sentiment de culpabilité de Peter et son incapacité à s’engager dans une quelconque relation… Même si j’ai préféré le personnage d’Emma, décortiqué à la loupe, j »ai hâte de retrouver les enquêteurs Peter et Hanne dans les romans suivants de l’auteur… Pour une fois que je commence une série dans le bon ordre !
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