Les mutations socio-économiques, dont les acteurs du développement rural sont les auteurs, ainsi que les changements de modes d'occupation des sols, constituent les principales réponses à la conjoncture que traversent les paysanneries camerounaises et en l'occurrence celle de Batoufam à l'Ouest-Cameroun. La question fondamentale dans cet ouvrage est de savoir le type de paysage qui nait de ces mutations. De la sorte, des données de télédétection et des relevés sur transects ont été exploitées. A l'échelle locale, les observations montrent que les exploitations agricoles grignotent les formations végétales originelles à l'instar des galeries forestières et des bosquets isolés. Les techniques de préservation de l'environnement comme le bocage sont de plus en plus ignorées. Les anciens caféiculteurs, les femmes, les migrants de retour et les organisations paysannes y ont mis sur pied des stratégies d'adaptation. Cet ouvrage doit retenir l'attention des universitaires et des chercheurs tels que les géographes, les écologistes, les agronomes et les sociologues sur la transformation des milieux à écologie fragile, où on note depuis la fin de la décennie 80 une redistribution de rôles.
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