Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Une expansion nouvelle dans l'habitat bruxellois
Au lendemain de la guerre, la Belgique est exsangue. Les pertes humaines sont nombreuses et l'habitat est dévasté. Il faut pallier le manque de logements ; la reconstruction, à Bruxelles notamment, offre un vaste champ d'opération aux architectes qui vont donner libre cours à leur créativité.
Le Modernisme, en rupture avec l'Art nouveau
Le style adopté est d'abord classique, mais dès 1925, c'est une image plus originale qui s'impose, celle que célèbre l'Exposition des Arts décoratifs de Paris. Les compositions symétriques des façades sont préservées, mais le vocabulaire ornemental progressivement réduit et géométrisé.
Dans les années 1930, c'est une image plus moderne encore qui s'impose en s'appuyant sur un nombre restreint de motifs (éperons verticaux à couronnements métalliques, rotondes d'angles, grandes fenêtres en bandeau).
Sur le plan stylistique, c'est sur le chantier des cités-jardins que se réalise la rencontre entre les héritiers de l'Art nouveau géométrique et les modernistes purs, partisans de la simplification et la géométrisation. De nouvelles méthodes de construction, plus rapides et moins coûteuses que les techniques traditionnelles (blocs préfabriqués, châssis standardisés en métal ou en béton armé, murs en béton maigre), sont adoptées par ces nouveaux architectes.
Le luxe maniéré de l'Art déco
Le style Art déco trouvera un plein épanouissement dans les habitations individuelles, véritables palais édifiés par des architectes qui se plient aux caprices et aux goûts de leurs riches commanditaires.
Conciliant modernisme et tradition, l'Art déco répond aux aspirations d'une bourgeoisie soucieuse d'exorciser les privations de la guerre. L'Art déco lui offre un cadre de vie luxueux, équipé du confort moderne, un décor féerique et festif, à l'image de ces années folles libérées des conventions de la société d'avant-guerre.
Deux concepts nouveaux : la cité-jardin et l'immeuble à appartements
En réaction aux traditionalistes, qui s'inspirent du passé architectural local ou du classicisme français, les architectes d'avant-garde, stimulés par l'essor du mouvement ouvrier, concentrent leurs efforts sur le logement social. Ce sont les cités-jardins, inspirées des modèles hollandais et anglais. Victor Bourgeois, Jean-Jules Eggericx, Huib Hoste, Antoine Pompe, vont offrir à la population laborieuse l'espace et une hygiène de vie qui lui faisaient défaut.
Parallèlement, les années 1920 marquent à Bruxelles l'introduction de l'immeuble à appartements. Le public visé est sensiblement différent de celui des cités-jardins : la classe moyenne et la bourgeoisie, dont une partie renonce à la maison individuelle au profit de l'achat d'un appartement moins onéreux.
Plus de 400 photos inédites d'intérieurs prestigieux
Les photos, réalisées spécialement pour cet ouvrage, rendent compte de cette richesse et cette diversité créatrice de l'entre-deux-guerres à Bruxelles. À titre d'exemple : l'hôtel Empain, de Michel Polak ; la Withuis, de Joseph Diongre ; l'hôtel Haerens, d'Antoine Courtens ; la villa Houzeau, d'Adrien Blomme, la célèbre " maison de verre " de Paul-Amaury Michel, la résidence de l'ambassadeur de France et celle de l'ambassadeur d'Autriche, la villa Norine ou villa de Monsieur Frick et un appartement de haut standing situé en face de l'abbaye de la Cambre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement