Un roman singulier, autour des relations entre les humains et leur environnement
C'est l'histoire d'une pieuvre qui cherche à rejoindre l'Océan pacifique pour y pondre ses oeufs. Mais pour y parvenir, elle doit traverser un bras de terre, quitter son élément, croiser une route. C'est l'histoire d'une femme qui a vécu de terribles épreuves et ne sait plus très bien qui elle est ni ce qui a de l'importance à ses yeux. Une nuit, leurs chemins se croisent et pour la femme, tout bascule. Au coeur des paysages rudes et magiques de Tasmanie, s'écrit alors une histoire de reconquête et de rencontres, de choix et d'idéaux.
Avec ce premier roman, Erin Hortle nous parle des échos de la vie sauvage sur notre vie humaine, dessinant avec énergie et malice le destin d'une femme qui trouve en regardant l'océan la réponse à ses questions et le chemin d'une vie nouvelle.
Un roman singulier, autour des relations entre les humains et leur environnement
A la découverte d’une toute nouvelle maison d’édition engagée avec passion dans le soutien aux autrices
Une lecture très agréable et originale axée sur la relation entre une femme (Lucy) et une pieuvre.
L'histoire est bouleversante d'humanité, les points de vue s'échangent régulièrement ce qui rend le tout riche sur fond d'écologie et de féminisme. Ce livre fait beaucoup réfléchir sur notre rapport avec la nature, notre zone de confort et nos limites, je recommande !
Victime d'un cancer, Lucy a subi une mastectomie. Elle n'aime pas le regard des hommes sur sa poitrine reconstruite par la chirurgie esthétique. Alors, quand elle est renversée par une voiture en tentant de sauver une pieuvre, elle choisit la solution radicale : ne pas remplacer les implants qu'on a du lui retirer. Puis, sur un coup de tête, elle décide de cacher ses cicatrices sous un tatouage, celui de pieuvres... Jem, son compagnon, accepte cet état de fait sans réellement comprendre...
Pour son premier roman, Erin Hortle réussit un coup de maître !
D'abord, l'ambiance, dans une Tasmanie rude et sauvage, à la frontière de l'eau et d'une terre que l'océan tente de submerger, où le monde aquatique des pieuvres et des phoques rejoint celui des hommes, sous le regard des oiseaux migrateurs.
Ensuite, la confrontation entre générations et cultures, entre préservation des traditions (conserves de pieuvres, pêche aux ormeaux, chasse aux poussins puffins) et envies intellectualisées de sauvegarde de la nature.
Enfin les relations humaines, faites de rudesse, d'amitié et d'amour, chamboulées par la proximité de la mort et à la recherche de nouveaux équilibres.
Et il y a encore la qualité de l'écriture (et donc de la traduction), avec des choix narratifs originaux (l'histoire se vit pour l'essentiel dans la peau de Lucy, entrecoupée de séquences de vie d'animaux), des flash back, du rythme, et un style à la fois riche et léger.
En synthèse, l'écriture et le contexte tissent un écrin autour de questions fondamentales sur les relations des humains entre eux et avec leur environnement.
Un roman singulier que l'on lit avec beaucoup de plaisir.
Traduction de l'anglais (Australie) par Valentine Leÿs.
Merci à Lecteurs.com et aux Éditions Dalva de m'avoir fait découvrir l'auteure et le livre.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/06/21/loctopus-et-moi-erin-hortle-editions-dalva-un-tres-beau-roman-singulier/
Partir ,changer de vie ,nouvel horizon, des gens différents des nouvelles rencontres , un peu fou mais j aimerais pouvoir le faire , a decouvir pour savoir son chemin à cette femme et comment elle s en ai sortie tres interessant
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