La Revue de Presse littéraire d'avril
Clarissa est éditrice à New York à la fin du XXe siècle ; Virginia est écrivain en 1923 dans la banlieue de Londres ; Laura est mère au foyer à Los Angeles en 1949. Tandis que s'écoulent les heures d'une journée particulière, un réseau de résonances subtiles apparaît peu à peu entre ces trois femmes en quête de bonheur, jusqu'à la révélation finale, bouleversante. Sous la plume de Michael Cunningham, d'une grâce presque irréelle, les sentiments les plus furtifs, les émotions les plus impalpables ont la fragilité et l'amertume des occasions perdues, de la douleur de vivre. Ce roman magistral, adapté avec un immense succès au cinéma, a reçu les prestigieux prix Pulitzer et Pen Faulkner en 1999.
« Vous en aurez le souffle coupé, le coeur fondu, ce qui vous rendra fou de bonheur et de reconnaissance envers un écrivain que vous mettrez en bonne place dans votre bibliothèque. C'est-à-dire à portée de main. » Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine
La Revue de Presse littéraire d'avril
J'aime beaucoup Virginia Woolf, et j'aime son univers. Si je dois avouer qu'au départ, j'ai eu un peu de mal à remettre les personnages et leurs intrigues respectives à leur place, on s'y fait. Et puis j'aime beaucoup l'idée qu'une auteure comme Woolf devienne un personnage de roman, c'est un peu le coup de l'arroseur arrosé. Et ces destins qui se croisent, c'est vraiment la force de ce récit surprenant.
Les heures de Micheal Cunningham est un classique publié en 1999. L’auteur a reçu le prix Faulkner et le prix Pulitzer pour ce roman. Mon édition est celle de chez Pocket.
Mon avis
J’avais vu le film The Hours il y a de ça quelques années parce que Meryl Streep, Julianne Moore et Nicole Kidman jouaient dedans. Je ne connaissais pas le livre, je ne savais même pas qu’il s’agissait d’une adaptation jusqu’à ce que je vois ce roman. Ni une ni deux, je me devais de le lire, de voir si je retrouvais ce qui m’avait troublé dans le film.
Après cette lecture, je ne suis pas autant bouleversée par ces destins qu’après avoir vu le film. Peut-être que de connaître le destin de chacune a retiré une partie du charme. En tout cas, j’ai beaucoup aimé le style de Cunningham qui décrit les sentiments de ces femmes de manière sensible. Nous sentons qu’à chaque instant Clarissa, Laura ou Virginia pourrait changer leurs destins. Mais la volonté est une chose bien mystérieuse et à chaque fois elles font des choix qui vont marquer le court de leurs vies.
On y découvre Virginia Woolf, grand écrivain anglais qui a marqué son temps et la littérature en général. C’est un très bel hommage qui lui est rendu dans Les Heures puisque Clarissa et Laura vont être marquée par son roman Mrs Dalloway. Que ce soit parce que la lecture du roman marque Laura ou la travaille sans son rôle de femme au foyer ou parce que Clarissa porte le prénom de l’héroïne de Virginia. Ces trois femmes sont liées par la littérature et ce à travers l’espace et le temps. Une manière de prouver que la littérature est éternelle d’une certaine façon.
« Comment, se demande Laura, quelqu’un qui a été capable d’écrire une telle phrase – qui a été capable de ressentir tout ce que contient une telle phrase – a-t-il pu se suicider ? »
Un petit reproche tout de même … J’ai parfois failli décrocher. Le rythme est lent, très lent. Il n’y a pas d’action à proprement parler, nous suivons juste un moment de la vie de trois femmes. Il n’y a rien de palpitant si ce n’est la justesse dans la façon de narrer leur journée et d’en extraire les sentiments et les pensées de ces femmes qui sont l’essence même de la vie. Une lecture à faire quand on veut quelque chose de poétique, d’un brin philosophique ou quand on aime les lettres anglaises et Virgina Woolf.
Bel ode à la vie, à la création et au féminisme. La vie est faite est choix, à nous de bien les faire !
Ecriture d'un homme sur la vie de trois femmes qui sont complètement différentes les unes des autres,et ceci dans trois époques : 1929,1949 et fin 2000.
L'auteur a une sensibilité merveille.
J'ai une bouquinerie,à chaque rentré de ce livre,je l'offre,cela fait le 6éme.
C'est du bon roman mais pourquoi n'ai-je pas aimé ce Pulitzer ? Parce qu'il ne m'a pas passionnée, j' en attendais beaucoup plus: plus de force, plus d'émotion, plus de passion à l'image de Virginia Woolf
L'histoire d'une seule journée dans la vie de trois femmes, Virginia Woolf (l'écrivain =D) en 1923, Laura Brown mère au foyer en 1949 et finalement Clarissa éditrice à la fin du XXème siècle.
C'est un livre sympa à lire, même s'il faut s'accrocher, parce qu'il y a énormément de descriptions et par moment l'auteur tergiverse, on ne sait pas trop où on va. Il ne se passe rien, il peut passer un chapitre sur la préparation d'un gâteau, et pourtant les pensés, le mental des femmes, nous frappes de pleins fouet.
C'est un livre très psychologique en fait.
Et surtout très déprimant, mais vraiment. C'est pas à lire si vous êtes déjà à vous demandez si vous allez pas vous jeter d'un balcon...
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