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J'ai lu avec grand plaisir le 2ème tome des cahiers d'Esther, 52 semaines de la vie de cette pré-ado, vive et entrainante. Au fil des pages elle nous raconte sa famille, ses amis, l'actualité ce qui l'émeut, lui plait. On suit comme un journal en BD ces aventures parues au préalable dans l'OBS entre octobre 2015 et octobre 2016.
Quel grand bonheur de retrouver Esther et ses "aventures", pleines de faîcheur et d'authenticité ! Vraiment, ces albums de Riad Sattouf (et l'étonnant procédé de création) auront été pour moi une très belle découverte !
Les Cahiers d'Esther, première lecture de Riad Sattouf, que je connaissais de nom par L'Arabe du futur. Une série d'histoires, de véritables tranches de vie, du quotidien d'Esther, 11 ans. Jeune fille très volubile, elle parle de ses histoires de coeur, de l'actualité, de sa vie de famille, le tout entrecoupé de "ouèche" et de notes qu'elle adresse au lecteur.
Si j'ai beaucoup aimé le style du dessin (épuré, une ou deux couleurs par planche), c'est un ouvrage qui m'a déroutée. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une énième BD jeunesse un peu plate, s'attardant sur des histoires de coeur et sans profondeur aucune. Il m'a fallu un peu de temps avant d'entrer véritablement dans la vie d'Esther, mais une fois fait, j'ai lu la BD avec délice, riant des remarques d'Esther, qui a bien du caractère, et savourant le style de l'auteur. Cela me donne envie d'aller voir du côté de L'Arabe du futur...
Riad Sattouf a entrepris, en s’inspirant des histoires d’une petite fille de son entourage, de raconter le quotidien d’Esther de ses 10 ans jusqu’à ses 18 ans, à raison d’une histoire par semaine, et voici donc le deuxième tome. Esther a maintenant 11 ans et est en CM2, a envie d’avoir un portable, aime bien Chica Vampiro, trouve son petit frère trop mignon et le grand trop énervant, ne comprend rien aux garçons mais en aime plusieurs de loin… Ce sont aussi la préparation au collège, la mort, la vie, l’acné… et les attentats.
On le sait déjà grâce à sa série « L’Arabe du Futur« , Riad Sattouf est très doué pour se mettre dans la tête des enfants, sans chichi mais avec ce premier degré propre aux enfants qui leur donne un regard unique sur la vie et leurs proches, parfois très drôle, souvent très sensé. Ce pourrait être un documentaire sur la pré-adolescence, ce monde mystérieux, même si pour avoir à la maison un garçon de… 11 ans, j’ai l’impression qu’Esther grandit dans un milieu très protégé – mais on le sait bien, il faudrait mettre ses enfants sous bulle pour les empêcher aujourd’hui d’accéder à ce qu’on ne souhaite pas.
Finalement, on se rend compte que lorsqu’on gratte sous les Wesh et les vas-y, bref tout ce vocabulaire trop classe, les petites filles auront toujours des préoccupations de petite fille et les grandes rêveuses seront toujours de grandes rêveuses, entre deux chansons de Balavoine et la vie telle qu’elle est, cruelle et joyeuse dont on parvient plus ou moins à les préserver. Esther reste une petite fille philosophe et raisonnable, lucide et poète… qu’en sera-t-il l’année prochaine ?
J'ai bien aimé. C'était un peu court par contre. Ça me correspond un peu, quand j'aurais 11 ans. (Méloé, 10 ans)
je vais lire ce livre puisque je reçois à mon domicile une petite fille de 10 ans qui a du mal avec la lecture.
Je l'aide à choisir des BD et j'en discute avec elle après les avoir lues
L’école, le petit frère, les amoureux, les garçons trop nuls, les copines trop dans le coup, le maquillage, les parents pas top, le papa adulé comme un Dieu car c’est lui, l’homme de sa vie de petit fille, mais aussi les attentats, les accidents de la vie, les maladies, les différences, les bonnes ou les mauvaises surprises, le manque d’argent, le frère si nul, tout y passe et on se régale… avec l’envie d’être déjà plus vieux d’un an ou deux, pour connaitre la suite…
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