On aime, on vous faite gagner "L'enchanteur", de Stephen Carrière, un roman young adult qui déjoue les codes du genre
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On aime, on vous faite gagner "L'enchanteur", de Stephen Carrière, un roman young adult qui déjoue les codes du genre
De jeunes lycéens, banlieusards de différentes origines, se rassemblent autour de l'enchanteur, Stan. Celui-ci essaie d'arranger les problèmes de tous et réussit des miracles, souvent en rusant et en utilisant le mensonge. Parmi les jeunes qui l'entourent, il y a Dan, atteint d'une tumeur. Il est passionné de comédies musicales et ses amis vont tenter de monter un spectacle avant sa mort. On voit alors l'enchanteur à l'oeuvre.
En même temps, ils vont tenter de résoudre l'énigme : un tueur en série fait rage dans la ville, s'attaquant à des adolescents. Ils ont l'impression d'avoir affaire à un monstre, et nous-mêmes, on est parfois tenté de croire à des phénomènes surnaturels.
Un autre mal s'accroît dans la ville : le racisme et l'affrontement entre bandes risque de surgir.
J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à ce roman. On ignore où on va et on reste dans le flou jusque la fin, quand enfin l'intrigue se dénoue.
C'est bien écrit mais complètement utopiste d'imaginer des jeunes issus des cités et de cet âge s'intéresser à la philosophie, au théâtre ou à la comédie musicale comme le font les jeunes de cette bande. Par contre, les dernières pages sont magnifiques et mon effort a été récompensé.
Un roman jeunesse fait d'actions et d'aventures.
C'est l'histoire d'une bande de cinq ados, amis, ils se décrivent comme mi-héros et mi-monstres. Stan, Daniel, Moh, David et Jenny. 4 garçons, une fille. Stan, c'est l'enchanteur. Depuis que son frère est mort, il passe son temps à trouver des solutions aux problèmes des autres, à négocier, à aider les plus faibles. Il est à la fois craint et respecté dans la cour du lycée. Daniel a un cancer en phase terminale. Adepte des comédies musicales, il demande à Stan de lui faire un miracle, que vous découvrirez en lisant le roman. Stan et sa bande ont 9 mois pour mettre en place ce miracle. Mais ils vont se heurter à un dangereux obstacle : une force maléfique rôde dans la ville, poussant les gens au crime et au meurtre. Au-delà du miracle qu'ils souhaitent réaliser pour leur ami malade, ces robins des bois se fixent pour objectif de restaurer la paix dans une ville agitée.
L'histoire de départ est à la fois triste et sympa. En milieu de roman, je me suis demandé où allait nous emmener l'auteur avec cette histoire de force maléfique : y aurait-il de la magie ou du spiritisme là-dessous ? Quand il est question de lancer un défi à la mort qui le relève, j'ai pensé au film "destination finale". Mais finalement, non, ce n'est pas un livre de magie. Il y a juste ajout d'éléments fantastiques.
La narration est sympa : c'est Moh qui raconte l'histoire, des années après le drame. De ce fait, il y a une alternance dans les chapitres entre l'histoire et l'intervention de Moh qui nous explique certaines choses.
Merci à Lecteurs.com et à Pocket Jeunesse pour l'envoi de ce roman.
J'ai eu l'occasion de lire ce roman dans le cadre de l'opération explo lecteurs. 414 pages d'une fable moderne à partir d'un groupe de jeunes réunis ensemble de façon improbable. J'ai bien aimé la diversité et les choix des personnages. Au fur et à mesure on comprend ce que le chanteur veut faire, sa façon de procéder. J'aie le roman bien écrit. Suis restée sur ma faim par rapport à la fin qu'a choisi l'auteur pour l'enchanteur. Et je n'ai pas bien saisi le rôle de l'ombre dans cette histoire. La montée du suspense est intéressante et donne envie de lire le roman jusqu'au bout..
Dure mission ce matin.
J’ai en effet un avis mitigé à propos de ce livre et lorsque c’est le cas, je trouve la chronique plus difficile à rédiger.
Comme d’habitude, je vous en dirai peu à propos de l’histoire, préférant pour cela vous renvoyer à la 4eme de couverture.
Voici donc mes appréciations.
L’aspect qui m’a le moins plu, c’est l’intrusion du fantastique dans le récit, un fantastique assez noir, assez glauque, me paraissant aussi fumeux que l’égrégore et un peu ajouté artificiellement au récit.
Par ailleurs, il y a beaucoup de références dans l’ouvrage et certaines m’échappent totalement, faisant référence à un univers auquel je ne suis pas familière. Question de génération ? N’ai-je pas pu assez suspendre l’incrédibilité ?
Par contre j’ai adoré le récit autour de cette bande d’amis inconditionnels qui, ont à cœur de relever un défi exceptionnel pour satisfaire les dernières volontés d’un des leurs, atteint d’un cancer. Dans cette partie du récit, les références me parlaient, l’univers de Shakespeare et les rêves qui y sont liés, l’idéalisme qu’il peut faire naître ne me sont pas inconnus et m’ont ravie. Pour ma part, j’aurais préféré une histoire beaucoup plus centrée et développée sur cet aspect sans l’intrusion du surnaturel.
Le final est lyrique et m’a emportée …comme lorsque vous assistez à une représentation du Songe d’une nuit d’été, je me suis ainsi remémorée le final de « La nuit des rois »…un souvenir vieux de plus de 40 ans.
De nombreux thèmes traversent cet ouvrage : les banlieues, le racisme, l’extrême droite, les attentats.
De nombreuses références le soutiennent.
J’ai maintenant envie de relire L’enchanteur de Barjavel, de revoir Shakespeare au théâtre et je vous avoue mener une recherche sur les égrégores.
Pas si mal au final.
A vous de voir.
Merci à Lecteurs.com et à Pocket Jeunesse pour l'envoi de cet ouvrage.
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