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" écrire un conte sur une femme mariée à un homme au caractère affable qui est un énorme, quoique inoffensif, menteur.
elle est très intelligente, de bonne, haute et pure nature, et doit subir sans broncher ses affabulations - dictées par la vanité, le désir de se rendre intéressant et une pulsion, intérieure irrésistible [. ] jusqu'au jour oú le mensonge devient si gros qu'elle n'a de choix que de l'adopter et l'amplifier. pour le. sauver, en d'autres termes elle doit devenir elle-même une menteuse. " cette note, jetée par henry james dans ses carnets en 1884, devint quatre ans plus tard une de ses nouvelles les plus magistrales, le menteur.
un siècle après, nadja met ses personnages : animaliers au service de cette fable sur l'art, la vérité et la fidélité, et lui redonne la profondeur du conte et la malice d'une comédie de moeurs moderne, située dans un monde élégant et suavement décadent.
Henry James, Henry James, Henry James...
Ça faisait plus de 15 ans que nous ne nous étions pas rencontrés tous les deux, depuis ma licence d'anglais et ton fameux roman The Bostonians sur lequel j'avais sué sang et eau (mais que je compte bien relire un jour). Je ne te connaissais finalement que par le biais d'une oeuvre obligatoire, allais-je donc t'apprécier pour une lecture plaisir ? Une (longue) nouvelle était parfaitement indiquée.
Le menteur nous emmène à la rencontre d'un peintre reconnu, Oliver Lyon, invité dans une vieille demeure anglaise afin de réaliser le portrait du patriarche âgé désormais de 90 ans. À cette occasion, il rencontre le flamboyant colonel Capadose et, surtout, son épouse, la belle Everina, l'amour de jeunesse d'Oliver.
Le colonel Capadose est connu pour passer pour un fieffé menteur, enjolivant la réalité quand il n'exagère pas ou invente, tout simplement. Oliver, par envie de revoir Everina, pourtant follement amoureuse de son mari, va proposer de faire le portrait du colonel. Une manière de régler ses comptes ?
J'ai globalement beaucoup aimé cette histoire même si je reste sur ma faim. C'est dommage car ça me laisse un goût d'inachevé qui fait que je sors frustrée.
L'écriture ne m'a pas emballée non plus mais je pense que c'est davantage dû à la traduction qu'au talent de l'auteur que j'ai déjà lu dans sa langue originale.
Henry James dépeint les petits arrangements avec la réalité tout en analysant les travers de son époque.
Ce que l'on attendait d'un homme, la fiabilité, et d'une femme, la douceur et la loyauté, et ce au détriment de la vérité parfois, sont mis en avant ici.
Un menteur reste-t-il un menteur ?
Ça me donne envie de relire d'autres nouvelles de Henry James.
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