Découvrez la suite de la saga "À la croisée des mondes", la trilogie à l’origine de la série "His Dark Materials"
Lyra a 20 ans, et porte dorénavant le nom de Parle-d'Or. La jeune fille, toujours accompagnée de son daemon Pantalaimon, essaye de trouver sa place dans un monde qui lui échappe. Malcolm, qui ne jurait que par son bateau, est maintenant un homme dévoué, animé par un désir de justice. Au-delà d'Oxford et des frontières de l'Europe, les voilà partis pour un voyage extraordinaire jusqu'en Asie, à la poursuite du mystère de la Poussière plus insaisissable que jamais.
Découvrez la suite de la saga "À la croisée des mondes", la trilogie à l’origine de la série "His Dark Materials"
"A la croisée des Mondes", la première trilogie, m'avait fait découvrir Lyra Parle-d'Or et l'univers fascinant créé par Philip Pullman. Quatre lustres après cette découverte, je garde un souvenir notable de cette lecture. C'est vous dire avec quel appétit et quelle curiosité je me suis plongée dans "La Communauté des Esprits", Livre II de la "Trilogie de la Poussière" poursuivant et complétant les aventures de Lyra !
Je craignais un peu d'être perdue, n'ayant pas lu le Livre I, mais la note de l'auteur en début d'ouvrage, donne suffisamment d'éléments sans rien trahir de l'intrigue, pour renouer les fils sans peine. En outre, le roman est si riche, si dense, que l'on peut parfaitement le lire indépendamment des autres (mais sincèrement ce serait grand dommage de se priver d'un tel régal !).
Voici donc Lyra Benacqua, renommée Lyra Parle-d'Or au cours de ses précédentes aventures, tant, pour parvenir à ses fins, elle sait envoûter son auditoire, quel qu'il soit, par des histoires inventées, imaginées et racontées avec la force de la conviction. Lyra a maintenant vingt ans et étudie au collège Sainte Sophia d'Oxford, toujours accompagnée de Pantalaimon, son daemon. Dans le monde de Lyra aucun humain ne peut vivre sans son daemon, extension de chaque être, qui prend une forme animale rappelant le trait de caractère dominant de son humain. L'existence de l'un est mutuellement indissociable de l'autre.
Mais voilà que la symbiose ente Pantalaimon et Lyra a disparu. Ils ne se comprennent plus, ne se connaissent plus, ne se parlent plus. En un mot, ils ne s'aiment plus. Bien pire, ils sont capables maintenant de se séparer et de vivre l'un sans l'autre. Une situation abjecte et terrifiante pour le reste de la société. Pantalaimon reproche à Lyra de "manquer d'imagination" et de ne penser et n'agir désormais que selon des principes uniquement rationnels et scientifiques. Un changement profond dans la personnalité de la jeune fille qui l'amène à mettre en doute la réalité des daemons, mais aussi à renier tout un pan de son univers, et une situation insoutenable pour Pantalaimon. Cette discorde intervient alors que le contexte politique et religieux s'assombrit et que les libertés sont de plus en plus menacées par un retour de l'orthodoxie religieuse et une prise en main dictatoriale du gouvernement.
Une nuit, après une dispute plus violente que les autres, Pantalaimon part en quête de l'imagination de Lyra. Celle-ci n'a d'autre choix que de se lancer à la recherche de son daemon, cette part d'elle-même qu'elle a perdue. Aidée par Malcolm, un professeur qui lui a déjà sauvé la vie, par le mystérieux service d'Oakley Street et par des bateliers rebelles, Lyra voyage jusqu'en Asie centrale, affrontant de multiples dangers, pour retrouver Pantalaimon.
Résumer un tel roman relève de la gageure, tant son architecture est à la fois complexe et claire, profondément signifiante mais sans jamais être transparente. Comme Lyra, le lecteur s'enfonce dans une histoire dont il ne détient que quelques clés sans savoir quelles portes elles ouvrent, dans un monde parallèle au nôtre et qui lui ressemble par bien des côtés. Les questions philosophiques, religieuses et sociales innervent un réseau d'intrigues haletantes qui stimulent aussi bien l'imagination que la réflexion. C'est vraiment du grand art !
Cohérence du fond et de la forme, richesse des interprétations possibles, inventivité, style, etc. on peut cocher toutes les cases de l'oeuvre littéraire pleinement aboutie. Evidemment je vais m'empresser de lire le Livre I, de relire la précédente trilogie... et d'attendre avec impatience la publication du Livre III !
Et si vous ne connaissez pas encore Philip Pullman, foncez ! (La série "Sally Lockhart" est également un bonheur à découvrir !)
Lyra a bien grandit depuis la trilogie « à la croisée des mondes ». Elle n’a plus rien à voir avec la petite fille qu’elle était et cette nouvelle trilogie de la poussière non plus.
Quand j’ai commencé la belle sauvage (tome 1) je voulais encore croire que j’étais dans ce monde imaginaire que Philip Pullman avait créé. Mais à la lecture de ce 2ème tome, je suis très déçu. Même si les aventures de lyra dans cette nouvelle trilogie sont intéressantes, elles n’ont rien de comparables. J’ai l’impression de ne plus être dans le même monde. Avec à la croisée des mondes, je garde encore en mémoire ces fabuleux voyages que j’ai pu faire en tournant les pages des 3 romans. Je n’arrivais plus à lâcher les livres. Je vivais les aventures avec Lyra.
Alors que dans ce tome 2, je n’ai pas eu cette même impression, je n’ai pas voyagé, je n’ai pas rêvé. J’ai lu la 1ère trilogie il y a plus de 10 ans et pourtant je garde encore l’image de Lyra petite. Alors quand je la découvre en adulte dans ce roman et qu’elle s’est éloignée de Pantalaimon, c’est une déception. Mais ce qui me navre encore plus, c’est de ne plus ressentir la magie. J’ai eu l’impression d’être dans le monde réel, sans magie. Et dans les dernières pages du tome 2, une scène plutôt choquante me fait dire que ce n’est plus pareil. Et en vous écrivant ces quelques lignes, je me dis que c’est peut-être moi qui n’arrive pas à faire la séparation entre ces 2 trilogies. Je devrais peut-être les prendre comme 2 histoires différentes. Mais même en me disant cela, les histoires de ces 2 trilogies sont vraiment trop différentes.
Avec cette nouvelle trilogie, Philippe Pullman nous offre une suite vraiment très réussie à La croisée des mondes.
Après une première trilogie où l'on apprenait à suivre une Lyra intrépide, insolente, imaginative et spontanée, on retrouve avec ce second tome, La communauté des esprits, une jeune femme qui a mûri. Son parcours d'étudiante lui a appris à cultiver de sa raison et sa logique, peut-être trop, et c'est ainsi qu'on la découvre au début de ce tome en proie à de fortes dissensions avec son daemon, autant dire, avec elle-même.
Alors qu'on pourrait croire que cela rendrait la lecture moins réjouissante, on se surprend à être happé par une intrigue complexe, mêlant conflits politiques et géographiques sur fond d'espionnage. Ce nouveau récit est plus complexe et plus psychologique que La croisée des mondes, comme si le récit avait vieilli et s'était enrichi en même temps que sa Lyra, qui n'est plus une enfant.
On retrouve avec beaucoup de plaisir les personnages de la Belle Sauvage, en comprenant au passage qu'ils sont présent depuis la première trilogie, ce qui ancre le récit dans une continuité, en donnant le sentiment que nous les connaissons depuis toujours.
J'ai donc pris énormément de plaisir à cette lecture : si la magie de l'enfance avait fait de Lyra une héroïne qui avait tous les dons sans effort dans la première trilogie, on a aujourd'hui une jeune fille qui doit apprendre à en redevenir une par la mise en question et les efforts et ça, c'est très touchant : pour une fois, une héroïne de Fantasy ressemble à chacun d'entre nous !
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
Tous mes vœux exaucés
Si vous avez lu ma chronique de La Belle Sauvage, alors vous savez qu’il m’avait laissée sur ma faim. Philip Pullman dessinait en effet les contours d’une affaire d’espionnage qui me passionnait grandement, sans toutefois rentrer dans les détails. Bref, j’avais hâte d’en apprendre plus !
Eh bien, toutes mes attentes ont été comblées. Bien évidemment, ce deuxième volet n’offre pas toutes les réponses, puisqu’un troisième est prévu, mais rentre incontestablement dans le vif du sujet. L’auteur nous dévoile alors de nouveaux pans de son univers, remet même en question les fondements de ce dernier, au point de nous ôter toute certitude. C'est tout simplement magistral !
Sept ans de changements
Dans leurs chroniques, nombre de lecteurs affirment ne pas avoir retrouvé la Lyra qu’ils avaient tant aimée dans la trilogie initiale. Ce ne fut pas mon cas ! En effet, même si j’apprécie notre héroïne, elle n’est pas exempte de défauts. Bornée, insolente et même vaniteuse, elle met parfois à rude épreuve les nerfs du lecteur. Et pourtant, on ne peut s’empêcher de l’apprécier et de la soutenir dans ses combats. Ce sont ses imperfections qui la rendent attachante, en fin de compte.
Bien sûr, le temps a passé, Lyra a grandi. Elle n’est donc plus aussi intrépide qu’auparavant. Plus réfléchie, elle prend davantage le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes. Ça ne l’empêche pas de se tromper, certes, mais son intelligence et sa détermination lui permettent toujours de rebondir. Voilà donc une héroïne peu banale dont j’ai apprécié l’évolution !
En revanche, j'admets avoir été déstabilisée par les relations des personnages. Beaucoup de choses ont changé, c’est certain. L’auteur rappelle toutefois que certaines amitiés résistent au temps, et d’autres non... Je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que Malcolm est un personnage clef de ce deuxième opus. Or, j'ai eu du mal à reconnaître le petit garçon en l'adulte qu'il est devenu. Autrefois innocent, il est aujourd'hui un espion pleinement actif, et ses actes m'ont parfois perturbée !
Quelle richesse scénaristique !
Plus encore que pour La Belle Sauvage, je trouve l’histoire relativement complexe pour de jeunes lecteurs. Mais qu’importe, en tant qu’adulte, je me suis régalée ! L’intrigue est d’une richesse incroyable, mêlant jeux de pouvoir, quête identitaire et recherches à mi-chemin entre la science et l’ésotérisme. Je suis bluffée par l’imagination dont fait preuve Philip Pullman, et plus encore par la cohérence qu’il est capable d’offrir aux deux sagas !
D’ailleurs, ce deuxième volume s’achève sur un cliffhanger qui ne m’a donné qu’une seule envie : me plonger dans la suite dont j’ignore malheureusement la date de sortie...
Je remercie donc Lecteurs.com pour l'envoi de ce livre qui signe mon cinquième coup de coeur de l'année !
Merci à lecteurs.com de m'avoir offert ce livre !
Je partage mon avis de lecture dans ce second tome de la « Trilogie de la Poussière » commencée avec la Belle Sauvage en 2017 où l'on retrouve Lyra, personnage solaire, dans un voyage à travers les déserts d'Asie centrale à la recherche des origines de la poussière.
Dans cet univers fantasy qui reflète notre monde actuel, les thèmes de la religion et des migrations y sont abordés.
Une certaine lenteur dans la première moitié de l'ouvrage dégage un sentiment de tristesse.
J'ai adoré cette lecture tant en raison de l'écriture que du récit lui-même. J'ai hâte de découvrir le troisième tome qui selon l'auteur, aura un titre associé aux roses.
Merci à lecteurs.com; après avoir reçu les 1600 pages de G. Perros, un autre pavé mais il ne fait qu'autour de 700 pages et c'est un roman! (jeunesse mais pour tous!) et c'est de Philip Pullman dont la Croisée des mondes m'avait enchantée; la 2e trilogie, celle de la Poussière, ne déçoit pas. J'avais lu la Belle sauvage lors de sa sortie et le second vient de m'être offert! Un peu de bon fantastique et de magie, voilà qui pourrait remonter le moral mais le texte est noir et pessimiste. Ce n'est pas la suite de Belle sauvage où Lyra était un bébé; ici, elle a vingt ans; le nouveau directeur de Jordan lui fait comprendre qu'elle est une charge, qu'elle doit rendre la chambre où elle a grandi: le compte est vide. Lyra fait des lectures qui énervent son daemon (une martre); ils se disputent sans arrêt et Pantaleon part. Lyra va partir à sa recherche et va traverser beaucoup d'épreuves d'autant qu'un humain sans daemon est considéré comme monstrueux; une histoire d'essence de rose interfère: des "hommes des montagnes" détruisent les cultures et se montrent très violents; une dictature s'instaure.
La fin est celle d'un feuilleton, genre: vous voulez savoir si Lyra retrouvera son daemon et si les criminels seront démasqués? Vous le saurez au tome trois (du moins, j'espère)
J'en attendais beaucoup de ce deuxième tome qui, contrairement au premier, La belle sauvage, me semblait être tout ce que j'attendais : nous allions enfin suivre Lyra après la première trilogie ! Malheureusement, j'ai une nouvelle fois été déçue...
Ce deuxième tome se passe 10 ans après la trilogie A la croisée des mondes. Lyra est étudiante et son monde va une nouvelle fois basculer pour à peu près les mêmes raisons que dans la première trilogie (à cause du Magisterium qui en a de nouveau après elle pour on ne sait toujours pas trop quelle raison...) et, surtout, à cause de son daemon, Pan.
Ce que j'ai trouvé intéressant avec ce livre, c'est que finalement il donne tout son sens au livre précédent, La belle sauvage. Je n'avais pas trop aimé ma lecture de ce premier tome, mais il serait intéressant de le relire maintenant que j'ai lu La communauté des esprits. On retrouve également la plus de Philip Pullman qui est vraiment passionnante.
Mais si le récit prend plus ou moins les mêmes chemins que la première trilogie, j'ai vraiment été déçue de voir que tous les événements des livres précédents sont tout simplement balayés. Ce qu'a vécu Lyra n'a absolument rien changé à son monde, les mystères autour de la poussière demeurent, le Magisterium est toujours tout puissant... quelle déception... et à quoi bon sérieusement ?!
Cette nouvelle trilogie n'est donc absolument pas à voir comme une suite sinon vous serez déçu, mais vraiment comme une toute nouvelle aventure qui pourrait presque se lire sans avoir lu la série A la croisée des mondes.
Le seul événement de la première trilogie important à la compréhension de certaines choses de La trilogie de la poussière n'a en plus absolument aucun sens selon moi ! SPOILER : Dans le troisième tome de la première série, Lyra doit laisser Pan à la lisière du monde des morts car les daemons ne peuvent pas y entrer. Un humain et son daemon ne peuvent normalement pas se séparer, c'est très douloureux et ils peuvent en mourir. Mais Lyra l'a fait afin de tenter de sauver son ami Roger. Et cet événement va avoir une grande conséquence par la suite vu que dans La communauté des esprits, Pan et Lyra ne se supportent tout simplement plus ! Pan va par la suite quitter Lyra et celle ci va tout faire pour essayer de le retrouver. Sérieusement, vous y croyez à ça, vous ?
Lyra aurait tout simplement perdue son imagination (elle a grandit quoi...), elle ne croit plus vraiment aux étrangetés de son monde (alors qu'elle en a vu des belles lors de la première trilogie quand même !) et est maintenant incapable de lire l'alethiomètre (comme c'est pratique pour le narrateur, ça !)
J'ai également eu beaucoup de mal avec le parallèle que l'on peut faire entre le monde de Lyra (qui certes est évidemment calqué sur le nôtre) et les propres problèmes de notre monde. Il y a des guerres, des réfugiés... Le monde arabe de Lyra m'a vraiment dérangé, je l'ai trouvé limite raciste, c'était gênant.
Bref, je suis vraiment allée de déception en déception, ce n'est pas du tout ce que j'attendais de ce que je pensais être la suite d'A la croisée des mondes. Et pour couronner le tout, le livre se termine juste avant que Lyra trouve ce qu'elle cherche pendant tout le livre. C'est rageant !!
Comme la première trilogie et le premier tome de la deuxième trilogie, un livre prenant et pleins de suspens. Pantalaimon le démon de Lyra, qui cette dernière suite à un désaccord. Lyra part à sa recherche, c'est le début d'un nouveau périple pour elle
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