Choisissez, lisez, chroniquez un titre de cette sélection proposée par les éditeurs
En 1960, après quatre-vingts ans passés sous la domination coloniale belge, le Congo proclame son indépendance ; moins de deux semaines après, la riche province minière du Katanga fait sécession. Le Congo et le Katanga entrent immédiatement en guerre ; au coeur du conflit : la possession des territoires miniers. De nombreux massacres et exodes de civils s'ensuivent. L'ONU impose alors sa médiation et l'envoi de Casques bleus sur place... Dans le même temps, une horde d'ignobles mercenaires est recrutée pour aller libérer les exploitations minières occupées... Et un domestique noir, Charlie, tord le cou au destin en mettant la main sur un trésor inestimable : 30 millions de dollars de diamants... ce qui fait de lui le Noir le plus recherché du Katanga.
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D'abord le contexte. L'Afrique post coloniale des années 60 et la sécession du Katanga au moment de la décolonisation. Puis l'Histoire s'efface pour laisser la place à la BD et au plaisir qu'on pris les auteurs à lâcher la bride à leur imaginaire. L'intrigue se situe dans l'ex-Congo belge autour des mines de diamants du Katanga, de ses gouvernements corrompus, et du rôle économique et décisionnaire que gardent les puissances étrangères.
C'est une traque par plusieurs bandes rivales, mercenaires, pouvoir en place, militaires, milices, puissances étrangères, pour récupérer le butin de trois mois d'extraction de diamants à l'Union Minière du Haut-Katanga. Diamants initialement récupérés puis cachés par un certain Charlie. Que les blancs ne prennent pas au sérieux mais qui est plus malin que ne le laisse paraître.
Les personnages sont d'abord des africains à la représentation caricaturale, par le physique, la pauvreté, le manque d'éducation, la place des femmes, le cannibalisme, le rappel des guerres et des tensions tribales. Puis les colonisateurs, diplomates, mercenaires et militaires, hommes de mains totalement caricaturaux eux aussi, qui ne renoncent à aucun crime pour tirer leur épingle du jeu. Et cette toute puissance qu'ils imaginent encore posséder. le tout au milieu de bains de sang, beaucoup, des deux côtés. Et de larmes, un peu, surtout du côté des femmes, blanches ou noires, car elles aiment et sont souvent trahies.
Le graphisme est très sombre, parfois sanglant et tout dans le mouvement. le dessin d'une grande qualité restitue le foisonnement de la nature et la complexité des décors. Les personnages stéréotypés, méchant ou gentil, noir ou blanc, ont des faciès grotesques et parodiques des deux côtés. Ils portent le message de l'emprise de la colonisation, de l'importance des dictateurs en place, mais aussi du rôle dérisoire des casques bleus, enfin des guerres intestines et de la trahison entre tribus. C'est instructif, réaliste, et terriblement cynique.
lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/12/30/katanga-diamants-diplomatie-dispersion/
L’histoire :
Bien que l’histoire soit assez lointaine (années 1960) on se plonge facilement dedans (en imaginant que c’est encore surement comme ça dans différents pays).
Cette lutte pour un territoire et quelques ressources minières, sans respect des peuples, c’est prenant et déconcertant à la fois.
On s’imagine facilement que l’histoire est quand même très proche de la réalité.
C’est assez violent, mais ça ne verse pas dans le gore. Ça reste dans la reconstitution des faits et c’est nécessaire pour planter le décor et l’histoire.
Les dessins :
Je trouve que les dessins sont très précis et d’une grande qualité.
J’ai passé beaucoup de temps sur chaque vignette pour découvrir toutes les subtilités et détails dessinés.
J’ai trouvé que les couleurs utilisées participent pour beaucoup à l’atmosphère de l’histoire.
Cet opus nous plonge dans les relations diplomatiques au Congo après la décolonisation où se tramèrent conflits armés, trafics et enjeux de pouvoir.
Un scénario bien documenté où chaque personnage est montré avec son côté sombre.
On peut cependant critiquer les faciès des différents personnages qui accentuent leurs traits de caractères de manière peu flatteuse ; je n'ai pas trop apprécié ce style de dessin., d'autant plus que la violence de certaines scènes était trop réaliste et démonstrative Ceci m'a incité à ne donner que 3 étoiles à ce premier tome.
On retrouve avec grand plaisir le tandem Sylvain Vallée (pour le dessin) et Fabien Nury (pour le scénario)précédemment découvert sur la série "Il était une fois en France"
l'histoire s'inspire de la réalité et s'en détache volontairement pour captiver le lecteur. Les couleurs chaudes employées cadrent bien avec l'ambiance.
Le seul souci avec les séries c'est de ne pas savoir à l'avance la tomaison afin de laisser assez de place pour le rangement dans la bibliothèque.
En pleine guerre géopolitique entre le Congo et le Katanga, une société minière oeuvre dans l'ombre, recrutant de sombre mercenaire pour faire du sale boulot.
La paire Fanien Nury / Sylvain Vallée qui nous a régalé avec "Il était une fois en France" revient et nous amène en Afrique pour cette nouvelle saga. Les diamants sont le nerf de la guerre, et les mercenaires recrutés pour cette chasse ont tous un caractère bien trempé et n'ont pas peur des dommages collatéraux. Au vu de ce premier opus tout le monde ne finira pas entier dans cette histoire.
Entre mafia et trafic d'influence, cette sérié d'aventure ce lit d'une traite et nous fait déjà attendre la suite avec impatience. On retrouve la patte de Sylvain Vallée avec un dessin toujours aussi parfait dans un scénario qui semble ficelé à merveille. Évidement vu la violence des guerres et encore plus de ce genre, la BD n'est pas tout public, mais saura conquérir le public ado/adulte.
Embarquez dans le premier vol à destination du Katanga pour vous associer à ce périple à la recherche des diamants africain.
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