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Entre l'islam et l'arabisme - les arabes jusqu'en 1945

Couverture du livre « Entre l'islam et l'arabisme - les arabes jusqu'en 1945 » de Rizk Charles aux éditions Albin Michel
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Islam
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Que le monde arabe ne soit plus aujourd'hui ce qu'il était il y a un demi-siècle est une évidence. Cependant ce monde en pleine mutation demeure encore trop mal connu... Les volumes de cette collection s'efforcent de montrer, sous des formes diverses, les différents aspects de sa présence d'hier... Voir plus

Que le monde arabe ne soit plus aujourd'hui ce qu'il était il y a un demi-siècle est une évidence. Cependant ce monde en pleine mutation demeure encore trop mal connu... Les volumes de cette collection s'efforcent de montrer, sous des formes diverses, les différents aspects de sa présence d'hier et d'aujourd'hui : histoire, culture, économie, religion, idéologie, relations avec les autres peuples, position face aux grands problèmes de notre temps. PRÉSENCE DU MONDE ARABE ne cherche pas à être une collection réalisée par des spécialistes pour un public de spécialistes, mais, en quelque sorte, une invitation au voyage. Évoquer aujourd'hui l'arabisme, c'est rappeler une expérience politique qui apparaît à tous égards comme un échec historique retentissant. Car si le nationalisme arabe l'arabisme est l'aspiration d'une « nationalité » l'arabité à se constituer en entité politique intégrée et indépendante, il n'est que de considérer la désintégration et la subordination actuelles du monde arabe pour mesurer la faillite du nationalisme en question. Ce paradoxe historique m'a inspiré ce livre. Il ne s'agit pas d'une étude désintéressée, présentée par une orientaliste désengagé. Il s'agit bien au contraire de la réflexion d'un Arabe engagé dans la vie publique, qui pour cela ressent l'échec du nationalisme arabe comme un échec personnel et qui, lorsqu'il en fait le bilan, fait en quelque sorte le bilan de sa vie propre. Ce bilan est pour moi d'autant plus douloureux que je suis Libanais et que, en cet été 1982, mon pays n'est que ruine et désolation provoquées dans une large mesure par les errements de l'arabisme. Et pour moi se dissipe l'espoir, ou l'illusion, de voir un jour ceux qui restent malgré tout mes frères, du Golfe persique à l'Océan atlantique, se libérer d'eux-mêmes d'abord et de leurs archaïsmes, pour s'affranchir ensuite de la dépendance étrangère qui les tient, aujourd'hui plus que jamais, sous sa loi.C.R.L'auteur, docteur en droit de l'Université de Paris, licencié ès lettres, est actuellement PDG de la Télévision libanaise.

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