Sophie et Daniel n'ont pas eu de nouvelles de leur grandmère Marguerite partie vivre en Nouvelle-Calédonie treize ans auparavant.Un matin d'octobre 1971, Sophie reçoit un télégramme de Nouméa les conviant à ses obsèques. En fouillant dans le passé, la jeune femme va découvrir le destin singulier de cette grand-mère et le secret de famille dont elle était issue.Daniel est inspecteur de police, Sophie journaliste. Leur ténacité va les entraîner dans une enquête pleine d'embûches. Racisme, discrimination, post-colonialisme, l'histoire nous plonge dans la Nouvelle-Calédonie des années 70 avec ses tabous, ses disparités sociales et culturelles, la naissance du mouvement indépendantiste et le « boom du nickel ».D'une enquête sur une ancêtre disparue, à la découverte d'un pays et de son Histoire...
La Nouvelle-Calédonie, Sophie et Daniel connaissent, de loin, de très loin : c’est le pays où est partie vivre Marguerite, leur grand-mère, les laissant seuls avec leurs autres grands-parents, après le décès de leurs parents.
Un télégramme leur annonçant ses obsèques et les invitant à rejoindre Nouméa pour les funérailles et la lecture du testament va tout remettre en question.
Ils vont découvrir ce petit bout de France du bout du monde, avec ses tensions sociales, culturelles et d’indépendance. Ils vont aussi apprendre qui était cette grand-mère qui les avait abandonnés.
En essayant de la comprendre et de lever le voile sur sa mort, ils vont découvrir un pan d’histoire de ce territoire d’Outre-mer.
« Du caillou en héritage » m’a appris en 376 pages un peu de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et de ses habitants. Les kanaks ? je connaissais ce nom mais ça se limitait à cela, maintenant j’en sais un peu plus. A travers cet ouvrage, j’ai appris, entre autre, comment la France a peuplé de bagnards ce territoire, les expulsions des tribus locales, l’appropriation de leur terre et l’enrichissement de certains au passage…
Ce livre est bien écrit, les sensations ressenties par les protagonistes sont si bien partagées que l’on sentirait presque les odeurs des fleurs ou des repas préparés par Mâa.
L’intrigue n’a rien d’extraordinaire mais c’est tout ce qui l’entoure qui font de ce livre ce qu’il est et qui nous transporte à des milliers de kilomètre.
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