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Charles Baudelaire : des fleurs au mal

Couverture du livre « Charles Baudelaire : des fleurs au mal » de Georges Sturm aux éditions Spinelle
  • Date de parution :
  • Editeur : Spinelle
  • EAN : 9782378275884
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

"« Jusque vers un point assez avancé des temps modernes, l'art, poésie et musique surtout, n'a eu pour but que d'enchanter l'esprit en lui présentant des tableaux de béatitude, faisant contraste avec l'horrible vie de contention et de lutte dans laquelle nous sommes plongés. » Charles... Voir plus

"« Jusque vers un point assez avancé des temps modernes, l'art, poésie et musique surtout, n'a eu pour but que d'enchanter l'esprit en lui présentant des tableaux de béatitude, faisant contraste avec l'horrible vie de contention et de lutte dans laquelle nous sommes plongés. » Charles Baudelaire, Sur mes contemporains : Théodore de Banville, Revue fantaisiste, 1er août 1861.
En 1843, Le mauvais moine veut embellir les murailles de son « cloître odieux », le « jeune cercueil » de Paysage parisien pour se charmer veut composer ses « églogues » entre les murs de sa mansarde. Mais, comme Sur Le Tasse en prison de 1844, « que le Possible enferme » entre les murs de son cachot, comme L'albatros sur les planches du navire, ces rêveurs d'azur sont impuissants à réaliser leur désir de voiler le Réel, de « voir la vie en beau ». Après la Révolution de 1848 et le coup d'État du 2 décembre 1851, Baudelaire renonce définitivement aux fééries des « tableaux de béatitude » et dans Les Fleurs du mal peindra les « terreurs du gouffre ».
Cet essai commente cinq poèmes des Fleurs du mal qui cernent le lieu de parole du poète. On étudie ensuite Morale du joujou de 1853 et six petits poèmes en prose du Spleen de Paris, tous parus après 1861. L'auteur se propose d'analyser les mises en intrigue que Charles Baudelaire présente de sa conversion de l'art-joie à la BEAUTÉ-MALHEUR, de son voyage des fleurs enchanteresses aux fleurs maladives, des fleurs au MAL, long périple qui l'exile de la « blancheur du joli château » du Joujou du pauvre, « auquel il reste attaché pour toujours, peut-être. » "

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