Antoine a presque dix-neuf ans. Fragile, rêveur, indocile, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, et ne fait rien de sa vie. Il cherche l'amour... et les coups.
Camille veille sur son grand frère autant qu'elle le peut, et calme ses angoisses en se réfugiant dans la prière. Quant à Marie, leur mère, elle fait ce qu'elle peut. Mais c'est elle, qui, un beau matin, déclenche l'explosion et les conduit à l'ouest. Pas le point cardinal, non, mais cet état second où rien n'a plus vraiment d'importance...
Je consacre cet été à des découvertes littéraires et je pioche dans des auteurs que je n'ai encore jamais lus; ce fut le cas avec Olivier Adam dont je ne connaissais pas les textes mais dont j'avais apprécié l'adaptation cinématographique de "Je vais bien, ne t'en fais pas"; j'avais été émue par ces parents qui tentent à tout prix de protéger leur fille mais qui vont la détruire par les non-dits. J'abordais donc "A l'ouest" avec un préjugé favorable.
Quelle déception!
On fait la connaissance de Marie et de ses enfants adolescents, Antoine et Camille, englués dans une banlieue glauque et dans un mal-être profond.
L'histoire aurait pu être prenante, elle est juste ennuyeuse; les personnages vont et viennent on ne sait où, on ne sait pourquoi. C'est totalement sans intérêt.
La lecture est déprimante; les relations humaines sont inexistantes face à la solitude, l'incommunicabilité, aux affres de l'adolescence, à la sexualité brute d'Antoine à la limite de l'agression qui détruit tout prémisse d'amitié.
L'absence de ponctuation, le style confus découragent le lecteur(trice) même armé(e) de la meilleure volonté.
Mais je ne veux pas rester sur cette impression négative et prévoit de lire "Des vents contraires" et "A l'abri de rien".
j'ai rien compris ....
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