À adresser à madame Foessel ; le Petit Logis, Vivonne

• Date de parution : 05/09/2014
• Editeur : Amalthee
• EAN : 9782310019101
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 362
• Collection : (-)
• Genre : Littérature française
• Thème : Autobiographies contemporaines
• Prix littéraire(s) : (-)

« Dans quelques jours, petit carnet, tu vas partir pour le Poitou (...), tu pourras dire à celle qui te lira que chaque page a été écrite, chaque jour, en pensant à elle, à elle que j'aime de tout mon coeur, de toute mon âme, pour toute ma vie. » Ces mots tendres, laissés sur un petit carnet,... Voir plus

« Dans quelques jours, petit carnet, tu vas partir pour le Poitou (...), tu pourras dire à celle qui te lira que chaque page a été écrite, chaque jour, en pensant à elle, à elle que j'aime de tout mon coeur, de toute mon âme, pour toute ma vie. » Ces mots tendres, laissés sur un petit carnet, sont de toute évidence ceux d'un homme amoureux. Mais ces lignes sont surtout celles d'un commandant qui dirige les opérations dans les tranchées, durant la Grande Guerre. Écrits au coeur même du conflit, cinq petits carnets mêlent le quotidien de la guerre, rythmé par les offensives et les périodes d'attente, à l'amour d'un mari et père séparé de sa femme et de ses enfants. Tous portent la même dédicace : « à adresser à Madame Foessel, le Petit Logis, Vivonne, Vienne ». Un siècle après avoir été écrit par mon aïeul Georges Foessel, ce témoignage original, par la sensibilité et l'émotion qui le caractérisent, mérite d'être révélé. C'est leur transcription que je propose aujourd'hui, car ce récit d'une vie particulière est partie intégrante de notre mémoire collective, partagée et toujours à transmettre. La découverte de ces écrits a profondément changé mon regard sur la Grande Guerre. Après avoir laissé libre cours à mon goût d'apprendre durant deux années d'hypokhâgne et khâgne, je suis devenue professeur des écoles. Ma formation et mon métier m'ont amenée tout naturellement à transcrire ce trésor de mémoire. Ce projet est pour moi un « désir de mémoire » plus qu' un devoir, afin de ne pas laisser les témoignages authentiques dans 1'ombre de récits toujours plus synthétiques et donc lacunaires à mesure que le temps passe.