Parce qu’on peut TOUS se souhaiter beaucoup d’amour en ce 14 Février !
Très amusant! !! ;-)
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Parce qu’on peut TOUS se souhaiter beaucoup d’amour en ce 14 Février !
On les a tous lus , et on s’en souvient. Ou alors on ne les a pas lus, ces livres fondateurs de l’inconscient collectif des trentenaires et quarantenaires, mais ça nous dit quelque chose quand même.
J'ai lu ce roman il y a plusieurs semaines déjà, mais je l'ai tellement aimé que je m'en souviens comme si c'était hier. C'est à l'occasion de la diffusion du film de Baz Luhrmann, avec dans le rôle titre Léonardo Di Caprio, que sur une impulsion, j'ai ouvert le livre. Roman le plus connu de Francis Scott Fitzgerald, icône de la Génération perdue, il faut surtout ne pas passer à côté.
Nick Carraway est le narrateur de cet épisode d'une vie, où l'on se dit: "Je vis un moment important, et même en tant que spectateur, il me faut être attentif". Dans sa structure, le roman est assez classique, l'auteur utilise un personnage-narrateur, faire-valoir du héros et témoin de sa vie si exceptionnelle. Cela ne décrédibilise pas pour autant l'histoire, au contraire. Des différents personnages qui participent au récit, le lecteur ne peut s'empêcher de prendre parti, cela signifie alors qu'il est ferré. Tout simplement génial!
Le roman est éponyme, et ce n'est pas pour rien. Le personnage de Gatsby est central, essentiel, magnétique. Il capte l'attention de tous et de tout. Il est le moteur de ce tout: le destin que lui a tracé F. S. Fitzgerald. Jay Gatsby est un homme d'une richesse extravagante, que tout le monde fréquente, mais que personne ne connaît vraiment. De nombreuses rumeurs courent sur lui.
Voisin mystérieux et énigmatique du narrateur, il est également épris à la folie de la cousine de ce dernier: Daisy, mariée au richissime Tom Buchanan, lui-même l'amant de Myrtle, la femme du garagiste. Pathétique. Buchanan est exécrable, peut-être parce qu'il fait obstacle au bonheur des deux héros, ou tout simplement parce qu'il l'est réellement, exécrable. Quant à sa maîtresse, seule une once de pitié peut décrire ce que le lecteur ressent à son contact.
Mais, il ne faut pas croire qu'ici l'amour soit le thème central du roman. L'auteur n'est pas un romantique, l'amour ça se vit, ça fait mal, ça se perd. Non, le coeur de cet univers des années folles c'est l'argent qui permet d'accéder à l'insouciance après la violence de la guerre. Et l'argent, Jay Gatsby en a, à ne plus savoir qu'en faire, à part le dépenser à l'occasion de soirées fastueuses. L'auteur décrit d'ailleurs avec magnificence cette période des années 20, que le pauvre petit lecteur derrière son écran de papier, rêverait pour un instant de côtoyer.
Au delà d'une peinture des mœurs de cette époque, Gatsby le magnifique est surtout tragique. Le faste faisant ressortir avec encore plus d'éclat la solitude, la tristesse et la mort. Le dénouement est accablant - mais nécessaire. Il est difficile de vivre dans un rêve, surtout quand le destin s'en mêle. La fin est poignante et triste, et fait ressortir avec encore plus de vigueur le pouvoir de l'argent.
Tout au long de l'intrigue, l'histoire est vécue du point de vue de Nick Carraway, qui a quitté le Middle West pour aboutir à New York, comme agent de change, dans les années 1920. Il retrouve là-bas sa cousine Daisy, qu'il connaît très peu, et son mari, Tom Buchanan, fréquenté à l'université de Yale. Rapidement, les conversations s'orientent autour d'un homme qui organise fréquemment de grandes réceptions dans son immense demeure, mais dont personne ne sait presque rien : Jay Gatsby. Qui est-il ? Pourquoi tant de mystères autour de lui, de son passé, de sa fortune ? Par le plus heureux des hasards, il s'avère que Nick Carraway habite tout à côté de la résidence de Mr Gatsby. Ce sont ces éléments rassemblés qui l'amèneront à découvrir, puis à partager la destinée de celui qu'il surnommera Gastby le Magnifique…
Gatsby… une démesure incarnée, un homme prêt à tout, tout pour l'amour d'une femme… Un espoir vécu jusqu'au bout… Un espoir qui causera sa propre perte…
Ce que beaucoup de lecteurs ont semblé retenir, c'est le portrait d'une bourgeoisie américaine adepte des excès en tout genre, juste après la Première Guerre Mondiale. Cela se ressent effectivement beaucoup dans le roman. Est abordée par le biais des activités secrètes de Jay Gatsby en tant que bootlegger, la période de Prohibition imposée aux Américains (pendant une dizaine d'années). Ce n'est pas uniquement ce que j'en retiens.
Ce qui m'a le plus marquée, ce sont les personnages en eux-mêmes. Nick Carraway, comme narrateur/spectateur de toute cette histoire. Daisy, Tom, Gatsby et les autres… Ces destins qui se rejoignent tous en un même point. Ce qu'ils pensent, ce qu'ils font… Pour moi, c'est tout cela qui donne son vrai sens à l'histoire, bien que le contexte dans lequel se déroule l'histoire soit essentiel à l'intrigue.
Un beau récit sur l'amour et les fortunes éphémères des années 20.
"Et nous luttons ainsi, barques à contre-courant, renvoyés sans fin au passé."
Gastby le magnifique est un roman à la première personne, Nick Carraway, qui habite la maison voisine à celle de Jay Gastby. Dans les années aux Etats-Unis, où les fortunes se font et se défont, Nick essayent de s’insérer sans beaucoup de conviction dans les milieux aisés de la banlieue New-Yorkaise. Il se lie d’amitié avec Gatbsy qui organise de fastueuses soirées et tente de retrouver son premier amour.
Ce roman traite de l’insouciance de gens riches à cette époque où aux Etats-Unis. Le personnage de Nick est très peu approfondi, laissant la part belle aux autres personnages qui orbitent autour de son ami Jay Gatsby. Des secrets enfouis, des rumeurs font de cet homme un mystère pour toute la jet-set de l’époque.
L’auteur prouve encore une fois quel talent il avait grâce à son écriture légère et… insouciante, nous faisant ressentir encore plus intensément le caractère si particulier et l’ambiance débauchée de cette époque dans ce milieu de jeunes riches à qui tout réussit. Ce roman est presque comme un témoignage des Etats-Unis des années 20 et 30 et j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et à retrouver des similitudes avec De l’eau pour les éléphants de Sara Gruen.
L’auteur nous raconte aussi le rêve américain grâce à ce Jay Gatsby qui démarre de rien et arrive à devenir un homme influent au point d’arriver à truquer le championnat de base-ball. Ce rêve que tous les résidents de ce grand pays ont mais que peu parviennent à réaliser, et cette jalousie aussi des nantis nés avec une cuillère en argent dans la bouche.
Un beau roman sur la société américaine qui se lira facilement, rapidement et avec beaucoup de plaisir.
Un auteur qui ne déçoit jamais et qui dans cette traduction inédite nous permettra de le retrouver avec un nouvel intérêt.
Dans ce roman, Francis Scott Fitzgerald nous fait participer à l'esprit de fête et d'insouciance inhérent à cette période après guerre. Les gens sont délurés et profitent au maximum de l'instant présent. Mais dans l'arrière plan de cette profusion d'actes dévergondés, on découvre Gatsby. Jay Gatsby est un protagoniste à la fois arrogant et touchant. Même si l'on regarde les scènes à travers les yeux d'un narrateur neutre, on comprend au fil des pages de cet épisode, toute la détresse et la force de conviction de cet amoureux transi et on s'attache presque malgré nous, à ce personnage d'apparence pourtant si antipathique.
L'atmosphère de cette époque, la profondeur des individus, le rapport à la richesse, tout est parfaitement retranscrit et décrypté dans ce spectacle tragique. Fitzgerald m'a ému et comblé grâce à une écriture et une poésie parfaitement maîtrisées d'où ressort un héros à sa manière...Gatsby!
Un petit chef d'oeuvre qui continue son chemin après la fermeture du livre.
Nick Carraway a quitté son Middle West natal pour travailler dans la finance à New-York. Par un heureux hasard, il trouve à se loger à Long Island, la banlieue chic de la ville. Sa petite maison est coincée entre deux grosses bâtisses, dont l'une est la somptueuse villa de l'énigmatique Jay Gatsby. L'endroit semble abriter une fête permanente où le tout New-York se presse pour profiter des largesses du maître de maison. Mais personne ne connait vraiment Gatsby et les rumeurs les plus folles courent à son sujet. Qui est-il? D'où vient-il? D'où vient sa fortune? On raconte même qu'il aurait tué un homme...Convié à l'une de ces célèbres réceptions, Nick va se lier à son mystérieux voisin et recueillir quelques confidences. Si James Gatz s'est élevé au-dessus de sa condition, a accumulé une fortune colossale, est devenu Gatsby, c'est pour être digne de Daisy, son amour de jeunesse. Daisy qui vit de l'autre côté du détroit avec son riche mari Tom Buchanan. Daisy qui ne semble pas heureuse auprès d'un époux qui la trompe avec une certaine Myrtle, une femme du peuple mariée à un garagiste. Daisy qui n'est autre que la cousine de Nick. Ce dernier va donc aider au rapprochement des anciens amoureux. Mais par un enchaînement de circonstances malheureuses, les retrouvailles vont tourner au drame.
Ils sont jeunes, superficiels, arrogants, ils dépensent sans compter la fortune familiale, ils s'étourdissent de musique, d'alcool, de vitesse et de sexe. Ils sont la jeunesse privilégiée de l'Amérique des années 20 qui trompe son ennui de fêtes alcoolisées en virées dans les palaces new-yorkais. S'ils fréquentent Gatsby, ce n'est pas sans une certaine condescendance envers ce nouveau riche à la fortune d'origine douteuse. Et pourtant, cette fortune, il l'a amassée pour le plus pur des motifs, pour un rêve d'amour. Comme souvent d'ailleurs, le rêve ne supportera pas d'être confronté à la réalité et Gatsby l'apprendra de façon tragique.
Le roman d'une époque, au ton doux-amer, qui, sous ses airs de grand classique, cache un petit bijou d'émotions tout à fait abordable.
Bof, bof. Long à se mettre en place et long aussi après... et au final il ne se passe pas grand chose.
D'autant plus déçue que je m'étais imaginé sur Gatsby plus de choses que ce que l'auteur n'a écrit. Cela aura au moins eu le mérite de faire travailler mon imagination !
Un style vraiment très riche en images et en sensations, et l'art du petit événement, du détail, du presque dérisoire et qui pourtant va tout faire tomber.
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il y a effectivement bien plus que l'histoire elle même, ne serait-ce que le portrait d'une certaine bourgeoisie américaine décadente juste avant le krach de 1929 (le livre est sorti en 1925). Une vision très pessimiste qui ne ressort d'ailleurs pas dans son adaptation avec Redford, personne ne sait si l'adaptation avec DiCaprio collera plus au roman. Et puis il y a le style de Fitzgerald ;). Comme quoi, chacun perçoit un livre différemment.