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Extrêmement fort et incroyablement près

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  • Un titre long, des adverbes interminables... Et un livre lumineux. Quel belle manière de découvrir Jonathan Safran Foer !

  • Robe de marié (et non robe de mariée).....surprenant...qui donne bien envie de lire ce livre....et sans déception, l'intriguant.est au rendez-vous...

  • Il est vrai qu'un titre original, voir bizarre va m'attirer .On peut faire de belle découverte comme avec le livre "Où faire pipi à Paris" qui se révèle être un bon guide touristique pour découvrir des endroits méconnus à Paris.

  • J'aime tout particulièrement les titres des romans de Patrick Modiano qui sont le plus souvent porteurs de nostalgie : Le café de la jeunesse perdue , Fleurs de ruine, Vestiaire de l'enfant, Rue des boutiques obscures …….
  • J'ai une forte tendance à m'éloigner des livres aux titres naïfs qui me font douter de l'intérêt de l'histoire et de la qualité de l'écriture.
    Entre "joyeux suicide et bonne année" et "un océan, deux, trois continents", je n'hésite pas!
    Cependant, je reconnais que si le premier avait été signé Albert Camus ou Philippe Claudel, je l'aurais acheté. Mais franchement....avouez que c'était impossible!

    Je n'aime pas non plus les titres à rallonge, genre "l'extraordinaire voyage du fakir qui se cachait dans l'armoire Ikéa" qui sont plutôt une question de mode ces dernières années.

    En revanche, une invitation au voyage, aussi particulier soit-il, comme "le goût du large" (Nicolas Delesalle), l'évocation de l'histoire d'une femme par un prénom "Gabrielle" (Anne et Claire Berest), et surtout, les titres évocateurs de souvenirs, de poésie, de sensibilité, "porteurs de nostalgie" comme le dit Anne-Marie, voire de mélancolie.

    Je pense que je me laisse plus influencer par le titre lorsqu'il s'agit d'un premier roman, pour les autres je choisis beaucoup mes livres en fonction de l'auteur et de ses précédents romans, en consultant souvent les avis des autres lecteurs.
  • Je dois avouer que je suis sensible aux titres qui comportent une virgule , comme si l'auteur me parlait à l'oreille, nuançait, rectifiait , ou voulait m'apporter une précision complémentaire.
    Quelques exemples . AILLEURS, EN CE PAYS de Column Mc Cann, LA PLUIE, AVANT QU'ELLE TOMBE de Jonathan Coe, UNE FILLE, QUI DANSE de Julian Barnes .
    Toutefois, pour moi, le titre n'est qu'une accroche, mon choix s'appuie aussi et surtout sur la notoriété de l'auteur, sur ce que j'ai entendu ou vu de l'ouvrage et sur la 4e de couverture .
  • Mireille, un grand merci pour cette description détaillée de vos préférences en matière de titres. C'est vrai, l'auteur a au moins autant d'importance que le titre lui-même... D'ailleurs, il est probable que tout le travail effectué par les services marketing sur les titres ces dernières années vise justement à imposer des auteurs inconnus !

    Mireille B a dit :
    J'ai une forte tendance à m'éloigner des livres aux titres naïfs qui me font douter de l'intérêt de l'histoire et de la qualité de l'écriture.
    Entre "joyeux suicide et bonne année" et "un océan, deux, trois continents", je n'hésite pas!
    Cependant, je reconnais que si le premier avait été signé Albert Camus ou Philippe Claudel, je l'aurais acheté. Mais franchement....avouez que c'était impossible!

    Je n'aime pas non plus les titres à rallonge, genre "l'extraordinaire voyage du fakir qui se cachait dans l'armoire Ikéa" qui sont plutôt une question de mode ces dernières années.

    En revanche, une invitation au voyage, aussi particulier soit-il, comme "le goût du large" (Nicolas Delesalle), l'évocation de l'histoire d'une femme par un prénom "Gabrielle" (Anne et Claire Berest), et surtout, les titres évocateurs de souvenirs, de poésie, de sensibilité, "porteurs de nostalgie" comme le dit Anne-Marie, voire de mélancolie.

    Je pense que je me laisse plus influencer par le titre lorsqu'il s'agit d'un premier roman, pour les autres je choisis beaucoup mes livres en fonction de l'auteur et de ses précédents romans, en consultant souvent les avis des autres lecteurs.
  • Anne-Marie, vous avez relevé une tendance très actuelle, celle des titres à virgule. Et vous citez les romans de trois auteurs confirmés pour cela. On peut se demander s'ils ont choisi eux-mêmes leurs titres ?

    Anne-Marie Lemoigne a dit :
    Je dois avouer que je suis sensible aux titres qui comportent une virgule , comme si l'auteur me parlait à l'oreille, nuançait, rectifiait , ou voulait m'apporter une précision complémentaire.
    Quelques exemples . AILLEURS, EN CE PAYS de Column Mc Cann, LA PLUIE, AVANT QU'ELLE TOMBE de Jonathan Coe, UNE FILLE, QUI DANSE de Julian Barnes .
    Toutefois, pour moi, le titre n'est qu'une accroche, mon choix s'appuie aussi et surtout sur la notoriété de l'auteur, sur ce que j'ai entendu ou vu de l'ouvrage et sur la 4e de couverture .
  • Au vu du titre originel de ces 3 romans , on peut en effet se demander si les auteurs ont choisi eux-mêmes leurs titres .

    Après vérification, il apparaît non seulement que aucun des 3 titres anglais ne comporte de virgule, mais aussi que 2 titres français sont loin d'être une traduction littérale du titre anglais .
    Si LA PLUIE, AVANT QU'ELLE TOMBE est bien la traduction de est bien la traduction de THE RAIN BEFORE IT RAINS ,
    UNE FILLE, QUI DANSE correspond à THE SENSE OF AN ENDING
    et AILLEURS, EN CE PAYS à EVERYTHING IN THIS COUNTRY MUST

    Si l'éditeur français a préféré transformer le titre, on peut supposer que l'auteur était d'accord ……..Non ?
  • bonjour ,j'avoue aimer les titres porteurs d'émotions ou laissant une place au rêve ; qu'ils soient longs ou court , ce sont les mots employés qui peuvent nous attirer ...Et si je choisis un livre au titre basique , c'est souvent dans le cas ou j'en ai entendu de bonnes critiques , notamment grâce à lecteurs . com . J'aime qu'un titre soit une promesse de poésie , qu'en une phrase , je puisse déjà savourer l'idée d'un roman addictif ..Mais hélas , parfois , les titres sont trompeurs ;;;et de cette belle envolée lyrique , il ne reste rien dans certains romans de ce que leur titre promettait .Mais j'aime tant lire , qu'avec les années je me laisse tenter que ce soit un titre ensorceleur comme des mots succincts.Des fois la musique d'un mot , m'attire comme pour les livres de Jean Christophe Grangé , le dernier acheté LONTANO ; des promesses d'autres rivages , de mystères..Ecoutez ces quelques mots "Les Hauts de Hurlevent" ces mots seuls me faisaient frissonner ,alors que j'étais encore toute jeune, sans même savoir ce dont le roman parlait , et là , bonheur , mon coeur frémit , battit à folle allure et je ne pus que dévorer cette bellle histoire....Ou " Le testament caché " de Sebastian Barry ....C'est une tentation ....que peut'il se cacher derrière ces mots ; un roman magique....Ou "Les dix enfants que Madame Ming n'a jamais eu "de Eric Emmanuel Schmitt , tout de suite alors j'avais voulu savoir pourquoi l'auteur nous parlait dans le titre d'enfants qui n'était pas lié avec Madame Ming , sans même lire le résumé j'étais déjà prête à l'acheter ...Ou "La fabrique du monde"de Sophie van Der Linden: ma question était là dès que j'ai vu le titre : de quoi s'agissait'il , qu'est ce que l'auteur entendait par"fabrique du MONDE"?Et "en attendant demain" ce titre de Nathacha Appanah , ne fait'il pas rêver , comme si on espérait un monde meilleur ....Ou "il me parla de cerisiers , de poussières et d'une montagne .." , c'est tellement beau , on est comme en attente de beauté , de bons sentiments , Antoine Paje de par ce titre , avait touché mon coeur .....Et "un paquebot dans les arbres " , on part, pense t'on, avec Valentine Goby vers des mers lointaines , un voyage , un livre très beau et instructif mais qui parle des difficultés de la vie quand la sécurité sociale n'existait pas ;un jeu de mots peut être...En fin , je pourrai en citer encore et encore .....A bientôt

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