Création d'un atelier d'écriture en ligne. Accroche du jour:

Ce début d’une strophe de J. Prévert (titre du poème « Dans ma maison »)vous intéresse-t'il comme accroche : « Comme c’est curieux les noms » ?

Comme c’est curieux les noms!
Qu’ils soient propres ou communs les noms se révèlent parfois pleins de surprises. Il suffit de faire quelques voyages provinciaux pour s’esbaudir rien qu’en lisant les noms de petites villes ou de villages traversés. Une fois collectés on constatera que la longueur du nom est souvent inversement proportionnelle au nombre des habitants. Quelques exemples au hasard:
Le Boullay les Deux Églises : 268 hab et 1 seule église ( on ne sait rien au sujet de la deuxième ). Autre exemple : Pont-de- Montvert-Sud-Mont-Lozère 350 habitants ainsi que Saint-Rémy-en-Bouzemont. Et, ma perplexité est grande lorsqu’on doit nommer leurs habitants ! Être parisien à Paris c’est évident ! Mais comment appeler un habitant de Vacheresses-les-Basses (Eure et Loir)? ou celui de Caunette-sur-Lauquet (Aude) ?
Oui, comme c’est curieux les noms !

Comme c'est curieux les noms ?
Je n'ai jamais aimé le mien. Je ne me sens pas bien à l'intérieur de ce nom. Il m'écrase. Il me comprime. Il me stresse. Je décide donc à partir d'aujourd'hui de changer de nom. De porc-épic je passe à ébouriffé. Ça me va mieux. Je me sens libre.

MA REPONSE à l’accroche de SAINT-FORT :
• « Comme c’est curieux les noms » ! Certains ne semblent pas coller à la peau du personnage qui le porte ! J’ai trouvé cette liste de noms sur le NET :
• Monsieur « Sacavin » ressemble-t-il à un poivrot ? « Grosmollard » est-il baveux comme un escargot ? « Vieilledent » a-t-il une bouche de vieillard ? « Cornichon » est sans doute plus malin qu’il en a l’air ! « Quasimodo » n’a pas une bosse dans le dos !
• Madame « Boudin » est peut-être un top-modèle ! « Cucu-Ballon » est-elle si nounouille ? « Pornot » une grenouille de bénitier ?
LA LISTE EST LONGUE! et elle est vraiment drôle.

Si la nuit était noire et l’agresseur particulièrement silencieux, Moune, le chat tigré, redoublait de vigilance car il connaissait bien la stratégie de son adversaire.
Filou, le bagarreur, lui avait montré dès leur première rencontre qui était le chef en lui arrachant un morceau d’oreille. Moune avait enregistré la leçon. Lui il n’aimait pas la bagarre mais il était prêt à la revanche si nécessaire.
Or, Filou portait un collier à clochette (sans doute une précaution inventée par ses maîtres humains) et Moune tenait absolument à faire sa sieste quotidienne au milieu de la pelouse du jardin. Moment particulièrement défavorable pour Moune qui adorait dormir sur le dos offrant ainsi son ventre blanc à la chaleur du soleil mais aussi à son ennemi.
La clochette avait peu d’effet, il faut bien le reconnaître sur le Moune et sur les oiseaux qui semblaient l’ignorer
mais, Claude, la maîtresse humaine l’entendait souvent à temps pour repousser le Filou (elle tenait à maintenir la paix dans son mini zoo). Sa méthode ? Le tuyau d’arrosage ! Elle avait constaté par hasard qu’un simple filet d’eau terrorisait l’envahisseur.
Une fois le Filou repoussé Moune reprenait sa sieste interrompue le ventre au soleil, au milieu des fleurs du jardin, prêt, cependant, à chasser Filou s’il tentait de revenir subrepticement la nuit suivante.

Bonjour tout le monde!
Une nouvelle accroche, si cela vous dit!

Vous pouvez continuer la phrase suivante tirée d'un roman policier que je suis en train de lire.
Une petite contrainte, celle d'utiliser une fois les mots tirés du livre aussi " filet d'eau" et le mot "zoo".


" Si la nuit était noire et l'agresseur particulièrement silencieux..."

REPONSE à L'ACCROCHE DE KRYAN:
" Si la nuit était noire et l'agresseur particulièrement silencieux..." les singes avaient réussi à sortir de leur enclos. De branche en branche, ils s’étaient rapprochés du grillage encerclant le parc animalier et en quelques bonds, avaient agilement quitté le ZOO. Pour eux c’était de la rigolade ! Quant à la crapule qui venait les titiller toutes les nuits, elle n’en menait pas large désormais ! Elle s’enfuyait en hurlant, avec les ouistitis à ses trousses. C’était un adolescent futé d’une quinzaine d’années, qui réussissait régulièrement à rentrer dans le parc malgré la vigilance des gardiens. Rusé, il avait déniché un trou dans le grillage, et c’est par là qu’il rentrait et sortait immanquablement.
Sur le chemin de terre où il s’enfuyait, c’est en arrivant aux abords du bassin, où coulait régulièrement un FILET
D’EAU, que l’adolescent décida de se cacher. Se croyant à l’abri, il reprit tranquillement sa respiration, quand la bande de ouistitis lui tomba sur le paletot ! Coincé entre le bassin et les buissons alentours, il ne put s’enfuir et passa un sal quart d’heure !

Merci et pour imiter « à la revoyure », je dirais : « à nos prochaines écritures », amitiés et à.bientôt

Je vous propose cette accroche :

À la façon de la marquise de Sévigné qui écrivait à sa fille : « Savez-vous ce que c’est que fâner ? Fâner c’est … » Racontez ou décrivez une chose ou un événement peu ordinaire en utilisant cette phrase d’introduction.