Ecrivain au multiples talents (Auteur-compositeur-interprète reconnu), Joseph d'Anvers, signe avec Juste une balle perdue son deuxième roman dans une écriture sensible et suggestive.
Régine Berlinski, un des membres de notre Cercle Livresque nous livre sa chronique.
C'est l'histoire de Roman inscrit à l'académie de boxe qui se rêve futur professionnel et se voit devenir champion. Sa rencontre avec Ana, un soir de beuverie va changer le cours de sa vie.
L'amour qu'il ressent pour cette fille va l’entraîner dans une spirale inattendue, un monde inconnu où se mêlent la drogue, l'alcool le sexe et la délinquance et surtout l'argent facile...
Roman, jeune boxeur est le personnage principal mais aussi le narrateur. Très vite la trame de son récit nous capte et nous attache au déroulement de son histoire page après page. Pas de longueurs ni de descriptions lourdes. L'écriture est fluide, les personnages qui gravitent autour de Roman sont authentiques, bien campés dans leur rôle, celui d’entraîner Roman vers une destinée totalement inattendue.
Les paragraphes de retours en arrière sur sa vie d'enfant malmenée par un père alcoolique coupent judicieusement le récit au présent et augmentent alors le suspens de ce qui va suivre.
C'est une belle histoire d'amour que celle de Roman et Ana mais voilà elle ne se déroule pas dans un contexte idéal ni idyllique.
Tout comme Roman on se laisse prendre au jeu de la vie facile. Du coup de foudre pour Ana à la découverte d'une maison sublime dotée d'une piscine. Une grande vie à vivre au jour le jour sans limites ni aucune astreinte. Une première nuit inouïe dans cet univers de rêve suffit à lui faire oublier ses obligations avec l'académie de boxe.
Et voilà le pas de trop est franchi.
Tout cela n'est pas gratuit. Toute cette indolence, cette insouciance et ce luxe à des années lumières de ce qu'il a vécu jusqu'alors n'est pas sans retour.
Et le prix à payer pour Roman est de faire partie d'un clan de cambrioleurs d’œuvres d'art dans des villas cossues et bourgeoises pour le compte d'un mystérieux Igor, celui-là même qui lui offre le gîte le couvert et le grand luxe de sa somptueuse demeure.
C'est une belle parenthèse de vie paradisiaque pour Roman et Ana ces deux écorchés de la vie. Elle sera de courte durée lorsqu'un soir d'effraction le déroulement de leur mission dérape et vire au cauchemar.
Le seul recours sera la fuite. C'était sans compter sur la trahison de la seule personne de confiance...
Juste une balle perdue est le second roman de Joseph d'Anvers. Un thriller brillamment construit, au fil des pages le suspens monte lentement, l'ambiance s'alourdit, l'espoir d'échapper à ce mauvais coup du sort demeure malgré tout.
On y croit lorsqu'ils parviennent à se cacher dans un bungalow de vacances. Pour un temps. Pour un court temps seulement.
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Cette chronique me donne l'eau à la bouche et en cette période de confinement , ce livre arriverait à point ...
Un triller super il y a un moment que je n en ai pas lu se serais avec plaisir de le decouvrir
Bonjour et merci pour cette chronique, je lirais ce thriller avec plaisir.
Sujet qui me plait beaucoup sûrement une histoire à dévore avec passion super