Un magicien, quitté par sa femme et complice sur scène, se remet mal de ce départ.
C’est frais, sans prétention, simple, léger… léger. Tellement léger qu’il n’y a pas grand-chose à en dire.
L’avantage, c’est que ça se lit vite.
Sur les plages de Normandie, un homme et une femme se sont aimés et se quittent ; un homme et sa fille jouent ensemble pour la dernière fois. Riva Bella a un air de déjà vu.
Patrice Leconte évoque de manière ciselée la destruction provoquée par la perte d’un être aimé vivant ; le chaos est décrit avec une belle intensité.
Mais l’histoire du héros, Tony le magicien, devient celle d’un alcoolique non anonyme. Le sujet n’est plus la qualification des regrets ou des remords mais la survie d’un être qui a perdu toute raison de vivre.
Le mérite de Patrice Leconte est d’adresser un signal d’alarme à tous ceux pour qui les mots bleus se font de plus en plus rares avant qu’il ne soit trop tard.
Riva Bella manque un peu d’épaisseur et les personnages n’ont pas des rôles exceptionnels, à l’image de ses héros cinématographiques. Dommage.
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