Élise Costa est chroniqueuse judiciaire – c’est à dire qu’elle pose un œil sur une affaire sans être l’accusée, la victime, la témoin, la famille, la juge, l’avocate ou encore l’enquêtrice (même si elle va découvrir qu’elle peut se retrouver dans une situation où elle est détentrice d’une information clé) : son rôle est de retranscrire ce qui se déroule au sein d’une audience, sans prendre parti.
Aucune « affaire du siècle » dans ce qu’elle nous narre, les faits divers sont plutôt des histoires de personnes ordinaires, auxquelles les lecteurs peuvent s’identifier, dont la vie va un jour basculer dans l’extraordinaire: et Élise Costa d’évoquer un détail, une émotion, une hésitation, une contradiction qui se produit devant ses yeux.
Élise Costa nous raconte des histoires terribles – de rivalité entre collègues, de légendes familiales, d’exécutions liées à la drogue – dont les motifs sont parfois difficilement inexplicables mais où l’on sait qui a tué. Mais il y en a d’autres aussi où le doute subsiste : le coupable est-il bien celui qui a été mis sous les barreaux ?
« Les nuits que l’on choisit » est une plongée dans cette comédie humaine, souvent sombre, parfois porteuse d’espoir, qui se déroule au sein du tribunal. Passionnant !
Un récit sur un métier de la justice, Elise Costa est chroniqueuse judiciaire et en particulier chroniqueuse des cours d'Assises. Dans le cadre de ce travail journalistique, elle parcourt la France et en particulier les tribunaux. Elle passe plusieurs jours et nuits lors de procès, procès du quotidien ou procès plus prestigieux, procès qui défraie les chroniques.
Elle a réussi à trouver des journaux qui accepte ses enquêtes, pas vraiment enquête policière, mais plutôt des portraits des victimes, des coupables et raconter ce qui se passe lors des procès, mais aussi avant, après.
L'auteure nous raconte son rapport personnel face à ces procès, sur sa vie personnelle, familiale. Approcher de si prés le mal, essayer de comprendre, de relater les réquisitoires n'est pas anodin.
J'avais lu et apprécié récemment un autre texte sur un autre métier lié à la justice, la passion du mal de Jean Luc Ployé, qui lui est psychologue expert.
Et je suis en train de lire le texte sur l'avocate des soeurs Papin, mais le métier d'avocat est plus raconté dans les livres.
J'ai apprécié à la fois les chroniques de l'auteure sur les affaires qu'elle a chroniqué mais aussi sa façon de raconter son rapport personnel sur ces moments passés dans les tribunaux, dans les cafés en attendant les verdicts, les nuits pendant les jours de procès.
Une autre vision de la justice et comment elle est régie.
Je vais maintenant les poscast sur Arte de cette journaliste, car quoiqu'elle en dise elle est journaliste.
#LesNuitsquelonchoisit #NetGalleyFrance
Dans son livre, Elise Costa nous offre une plongée dans le monde de la justice.
La journaliste explore les rouages de la justice française à travers les affaires criminelles les plus médiatiques du pays.
Élise Costa nous livre une réflexion poignante sur un métier qui consiste à écrire sur les pires travers de l'humanité.
Avec des récits réalistes, l'autrice offre aussi un regard profond et universel sur les affaires criminelles. Elle arpente les salles d'audiences des tribunaux pour assister aux réquisitoires.
Une lecture percutante pour comprendre les enjeux de la justice et les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les journalistes qui couvrent les affaires criminelles.
L'autrice fait preuve d'un grand respect et d'empathie envers l'entourage des accusés et des victimes.
Un texte interpellant, passionnant et instructif sur le fonctionnement de notre système judiciaire.
Un ouvrage à découvrir et à partager !
Cœur Vous pouvez aussi écouter son podcast, Fenêtre sur cour.
Le podcast des faits divers, des crimes et des procès. A partir d’une anecdote ou d’un détail, la chroniqueuse judiciaire Élise Costa raconte «sans haine et sans crainte» l’inhumain en nous et l’humain en chacun.
https://www.arteradio.com/auteurs/elise_costa
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2023/04/les-nuits-que-lon-choisit.html
Chroniqueuse judiciaire et autrice d’un podcast que j’ai découvert et que j’adore désormais, Elise Costa revient sur des affaires judiciaires et son métier de journaliste dans ce monde si particulier qu’est la justice.
Les procès ne sont pas traités de manière linéaire. Ils s'entre-croisent mettant en valeur le travail de la journaliste avec un rythme très soutenu et la manière dont elle acquiesce tous ces faits divers et ces vies.
J’ai adoré suivre son travail, sa méthode, ce qu’elle recherche dans ces affaires. Ce n’est pas du voyeurisme, il n’y a pas de jugement. L’autrice reste neutre sans donner dans le spectaculaire alors que certaines affaires sont affreuses, elle va dans les détails, ce qui fait basculer vers le crime. Elle recherche l’humain dans l’accusé et traite avec un grand respect les victimes.
La manière dont elle se met en scène en racontant ses recherches, ses rencontres, ses démarches en tant que journaliste et le monde judiciaire, les échanges avec ses rédacteurs sont très intéressants. Un livre très riche dans lequel tout s'imbrique aisément et permet aussi de respirer au cœur de ces crimes, d’alterner les sujets, de comprendre l’approche de la journaliste.
C’est un livre que j’ai dévoré, j’ai eu de la peine à quitter la journaliste comme ces procès mais heureusement j’ai les podcasts. C’est un livre où l’humain et l’inhumain se côtoient. Il remue et touche énormément sous la belle plume fluide d'Élise Costa.
Elise Costa est chroniqueuse judiciaire, elle sillonne la France de tribunaux en tribunaux pour suivre diverses affaires criminelles de plus ou moins grandes renommées. Au cours de sa carrière, elle assiste entre autres aux procès des affaires Troadec, Lelandais et du tueur de la joggeuse de Bouloc. Elle se passionne pour l’affaire Eva Bourseau, une jeune étudiante toulousaine battue à mort en 2015 par un couple d’amis.
Dans ce livre Les nuits que l’on choisit, la journaliste a souhaité écrire sur ces affaires pour témoigner de son ressenti et de ses réflexions. Son point de vue extérieur à la justice lui permet de concevoir une approche différente de la vérité: elle souhaite apporter quelques éclaircissements sur la nature humaine, « en savoir plus sur l’humanité et sur l’inhumanité en chacun de nous ». C’est en se concentrant sur les détails plutôt que sur l’exactitude des faits, qu’elle parvient à détecter les nuances dans les comportements, les doutes dans les jugements de chacun, dans le but, non pas d’atténuer la responsabilité des accusés, mais de questionner la part d’ombre qui se cache en chaque être humain et qui parfois en une fraction de seconde peut bouleverser des vies.
J’ai aimé la sobriété de ce témoignage : à aucun moment dans ce récit on ne trouve de voyeurisme malsain commun aux journalistes avides de faits divers et d’audimat. Il s’agit là du témoignage d’une femme qui a fait un choix de vie en rapport avec sa passion pour le monde de la justice. J’ai ressenti beaucoup de bienveillance envers les uns et les autres, je pense qu’elle a même aidé certaines personnes, notamment parmi les familles de victimes, à évoluer, à se surpasser face aux épreuves auxquelles ils font face.
Un récit plutôt passionnant qui offre un point de vue différent sur les chroniques d’affaires judiciaires et propose quelques réflexions qui viennent nuancer l’aspect tranchant et implacable de la justice humaine. Je remercie les Editions Marchialy et Netgalley pour cette lecture.
J'ai découvert Elise Costa il y a quelques années avec les podcasts "Fenêtre sur cour" d'Arte Radio, puis ses articles de fond sur Slate.
Alors quand j'ai vu cet ouvrage parmi les propositions de NetGalley, je n'ai pas hésité une minute.
Et je me suis régalée avec ce document qui rappelle certaines des affaires célèbres de ces dernières années, comme celle de la joggeuse de Bouloc, mais aussi le cheminement d'Elise Costa, la façon dont elle est devenue chroniqueuse judiciaire.
Un ouvrage sur l'écriture, sur les palais de justice, sur la confrérie des chroniqueurs au long cours, à distinguer des journalistes qui passent, cueillent le verdict et s'en repartent.
Un ouvrage que je recommande vivement à tous ceux qui aiment les émissions judiciaires d'Au bout de l'Enquête à Faites entrer l'accusé, et plus largement aux amateurs de romans policiers, car on voit, là, que la réalité peut dépasser la fiction !
Je remercie vivement NetGalley et les Editions Marchialy qui m'ont fait parvenir cet ouvrage.
#LesNuitsquelonchoisit #NetGalleyFrance
Journaliste, Elise Costa est devenue chroniqueuse judiciaire un peu par hasard, mais dès son premier procès d’assises, elle s’est passionnée pour les affaires criminelles, des plus médiatisées aux plus « anonymes ».
Parcourant la France des palais de justice, elle assiste aux audiences, bloc-notes sur les genoux, à l’affût des détails anodins ou à peine perceptibles, mais tellement révélateurs, à ses yeux, de la personnalité des accusés ou des témoins, des juges ou des avocats, des enquêteurs ou des autres journalistes.
Ses chroniques ne sont pas de simples comptes-rendus d’audience, Elise Costa cherche, dans les déclarations, les silences, les attitudes des uns et des autres, les nuances, les failles, les doutes qui les habitent. Parfois, elle entre en contact avec l’entourage des accusés ou des victimes, faisant toujours preuve de beaucoup de respect et d’empathie à leur égard, loin de tout voyeurisme. Elle rend compte de tout cela en s’interrogeant sur la société, le monde de la justice, l’humanité ou la monstruosité des accusés, sur le bien et le mal, sur le métier de journaliste, sur elle-même et sa propre façon de travailler.
Si les passages sur les questionnements personnels de l’auteure m’ont assez peu intéressée, les chroniques judiciaires sont, pour leur part, fascinantes quant à ce qu’elles révèlent de l’être humain lorsqu’il est confronté à la violence et à la mort.
En partenariat avec les Editions Marchialy via Netgalley.
#LesNuitsquelonchoisit #NetGalleyFrance
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