Depuis quelques temps, j’avais envie de découvrir Martin Michaud, présenté comme le maitre du thriller québécois. Une fois certaines expressions maitrisées, l’expérience fut agréable et concluante.
Alors que le drame de départ se présente comme une enquête classique, on comprend très vite que ce ne sera pas le cas. Est-ce bien un meurtre suivi d’un suicide ? Mais dans ce cas, que vient faire là-dedans le SIV (Servizio informazioni del Vaticano) ? Et quel est le rapport avec l’enlèvement de Laila ?
Il y a tellement de pistes à explorer, de fils à démêler qu’il est impossible de prévoir le dénouement habilement prévu par l’auteur.
Tout au long du roman, le rythme est soutenu et on enchaine les chapitres sans pouvoir décrocher.
Dans ce roman, Martin Michaud nous montre l’humanité dans ce qu’elle a de plus sombre mais aussi de bon avec Monsieur Antoine, qui s’occupe de drogués et aide les jeunes à s’en sortir.
J’ai toutefois regretté la présence de nombreuses injures et certains passages à la limite de la vulgarité.
Les personnes connaissant Montréal reconnaitront surement certains quartiers tel que Notre Dame de Grâce, le centre-ville ou China Town.
Ce livre fut une belle découverte et je vais certainement lire les autres thrillers de Martin Michaud, ne fusse que pour savoir ce que deviennent l’inspecteur Lessard et sa collègue Fernandez.
