Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Il n'est jamais plus tard que minuit

  • Après de longs mois passés en convalescence à paris au sein de sa famille, Jeanne, toujours inconsolable de la mort de son mari et de ses deux filles qui ont péri dans un accident d'avion, décide de retourner en Birmanie où elle a vécu heureuse avec eux.
    Ce retour sur les lieux du drame mais aussi de son bonheur sera le départ du chemin qui mènera Jeanne, qui n'a plus de repère, à la paix. Pour se faire, elle va se plonger dans les mystères de la Birmanie.
    C'est un très beau livre sur la résilience mais aussi sur la difficulté que nous avons à communiquer sur la douleur, le deuil. Et même si on est entouré, dans les situations de douleur, on est toujours seul face à soi et ce n'est que lorsqu'on est prêt à laisser partir ceux qui sont morts que la douleur s'estompe et que l'on peut à nouveau s'ouvrir aux vivants.
    J'ai beaucoup aimé cette écriture et j'ai accompagné Jeanne durant son parcours. Je pense que ce livre m'a aussi apporté un bien être car nous avons tous des deuils qui nous obsèdent.

    Je le conseille vivement

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Jeanne, son mari Marco et leurs deux petites filles Gabriela et Serena vivaient depuis deux ans en Birmanie. Marco était médecin, Jeanne travaillait pour une ONG. Une famille heureuse d'expats…

    Mais l'avion dans lequel se trouvaient Marco et les deux petites filles s'est écrasé à l'atterrissage. Jeanne, terrassée par la douleur et le chagrin, rentre à Paris. Bien que sa famille proche vive à la capitale, la jeune femme n'y trouvera aucun apaisement, ni réconfort.

    Le jour de Noël, après une dispute avec sa mère, elle quitte l'appartement en colère, ne sachant pas trop où ses pas la porteront. Au bout de plusieurs heures de déambulation, elle se retrouve au « Troquet du curé » ; en pousse la porte, entre et va faire connaissance avec ceux qui se trouvent là : des êtres malmenés par la vie comme elle.

    C'est dans ce troquet, qu'au fil des semaines, Jeanne va prendre conscience qu'elle doit à tout pris retourner en Birmanie si elle veut un jour reprendre pied. Ce qu'elle fera là bas, elle n'en sait rien, où elle ira, elle ne le sait pas non plus. Elle va suivre le chemin de ses pas.

    De rencontres en rencontres, de lieux en lieux, Jeanne va un jour renaître à la vie.

    ‘ » Quand le Bouddha nous appelle à devenir le chemin, ce n'est pas un « promenons-nous dans les bois, suivez ma route ou une autre, cherchez par vous-même comme vous voulez et vous finirez bien par trouver », non, c'est une exhortation : « Si vous ne devenez pas vous-même le chemin, vous ne comprendrez jamais, vous ne verrez pas les choses telles qu'elles sont ». Plus qu'à la compréhension intellectuelle, nous sommes appelés à l'intuition par l'expérience. Ce n'est pas une sagesse, une philosophie qu'on peut raisonner, c'est une découverte qu'il faut faire par soi-même. «

    Jeanne trouvera en elle la force de devenir son propre chemin. Nous la suivons pas à pas sur ce chemin bouleversant et cependant lumineux.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)