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Cosplay

  • Un gros coup de cœur. C'est une oeuvre magistrale mélangeant deux univers riche et détaillé, qui sont le cosplay et la "réalité" à savoir un monde futuriste. Il se passe plein de choses dans le cosplay en seulement 3 jours, et pour ce qui est de cette "capitale" complètement bizarre, c'est pas mal non plus. J'ai hâte d'en apprendre un peu plus sur ce monde de science-fiction dans le deuxième tome qui sortira en mars. Sans parler des intrigues au sein de l'entreprise 1T, et de cet homme d'affaire Adamas qui reste un véritable mystère. On ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec lui, et ce qui nous ait révélé à la fin, ne fait qu'ajouter encore plus de questions et de suspens!

    C'est un livre qui sait installer une ambiance, qui explique très clairement les rouages d'une entreprise très compliquée et qui met en scène une multitude de personnages. Il excelle sur tous les points. A lire de toute urgence!

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  • Cosplay est un roman qui se situe dans un futur proche et différent. Des catastrophes ont bouleversé le monde et seuls les habitants de la Capitale ont été épargnés. Un mur entoure la cité et au-delà de ce mur, la Zone, les populations s'entassent. Un requin de la finance, Zoran Adamas, rachète 1T, une société qui invente et fabrique des nouvelles technologies. Son objectif est de la détruire en obligeant les employés à jouer à un jeu vidéo, le Cosplay.
    Il est difficile de résumer ce pavé tellement dense mais le récit, bien écrit, pr ésente une multitude de personnages bien construit. Le rôle du jeu vid éo est très important dans cette histoire et va bien sûr bien au-del à du simple jeu. Il révèle les personnages du roman, les caractères, les talents, les compétences. En faisant participer des personnes à ce jeu, Zoran Adamas donne une chance aux employés de la société 1T de se montrer tels qu'ils sont, sous un masque. Premièrement, en choisissant le masque qu'ils voudront porter et quel héros ou personnage mythique par lequel ils souhaiteront être représentés, puis deuxièmement, sans la crainte de représailles dans le monde réel, dans l'anonymat, se r évéler, être le poltron ou le meneur, être l'inventeur ou l'abruti.
    Bien sûr, par ce roman, l'auteur émet une critique assez vive sur la société qui nous entoure. Il est possible qu'il persiste encore quelques entreprises dans lesquelles les bassesses permettent à des hommes et des femmes de progresser dans la hiérarchie malgré leur incompétence, mais j'espère qu'elles ne sont qu'une infime partie, en revanche, il est "agréable" de constater que le monde politique d'aujourd'hui fonctionne toujours comme au temps du moyen-âge. De bonnes connaissances, être l'héritier de, baisser son pantalon ou soulever la jupe, ont l'air d'être des pratiques courantes.
    Finalement, l'auteur dénonce ces pratiques féodales pour un monde où la méritocratie y régnerait au détriment des mauvais et des escrocs.
    Un roman qui se lit avec plaisir, qui donne envie que ce genre d'idées émerge et prenne son essor dans toutes les couches de la société, à tous les niveaux, dans les petites entreprises, dans la fonction publique ou dans quelques ministères. Il y en aurait bien besoin.
    Un bon roman à lire, contrairement à ce que prétend le Videl du Nouvel Obs.

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  • J'ai reçu ce livre comme une surprise et dès que j'ai ouvert le paquet, j'ai d'abord remarqué la couverture, très inhabituelle, et pour tout dire très réussie de mon point de vue. Puis, j'ai lu un peu de quoi il retournait, et là, je me suis dit que le colis devait être destiné à quelqu'un d'autre tellement le thème est éloigné de mon univers et de mes goûts qu'ils soient littéraires ou même cinématographiques. Néanmoins, par acquit de conscience et comme on me l'avait offert, je l'ai ouvert et en ai même débuté la lecture. J'avoue un manque d'intérêt total et une écriture, qui si elle n'a rien de désagréable, n'a rien pour me retenir, j'ai même fait la grimace sur certaines phrases maladroites ou mal gaulées, jugement qui n'engage que moi, puisqu'en les lisant à voix haute, les deux personnes dans la pièce n'y ont rien trouvé à redire : "Il était cinq heures du matin. Le rédacteur en chef de la Gazette financière avait ouvert la fenêtre en grand pour aérer son bureau. Une nuit de tabac se dissipait en volutes brumeuses dans l'obscurité violette." (p.7)
    Je préfère surseoir voire carrément abandonner cette grosse (474 pages) lecture d'un roman qui est le premier d'une série. Mais je ne doute pas qu'il trouvera son public.

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  • Je n'ai pas réussi à trouver de l'intérêt pour ce livre. Ca manque de rythme, je m'y suis ennuyée la plupart du temps, impatiente de le terminer pour passer à autre chose. Le thème est plutôt original mais la morale véhiculée est simplette, un genre de conte pour enfants. Le manichéisme, les tous bons d'un côté et les très méchants de l'autre, m'a agacée. L'intrigue démarre bien mais retombe très vite comme un soufflé. Quant à la fin, c'est la niaiserie en apothéose !
    Bref, on passe... (je regrette les 20 € investis)

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  • Un entretien d'embauche chez 1T !! Katie Dûma n'osait en rêver et pourtant elle touche au but d'intégrer cette vénérable entreprise spécialiste des microprocesseurs. Pour cette fille de la Zone, c'est une chance inespérée de se faire une place à la Capitale, à l'endroit même où le génial inventeur Nikola Protéus a fait ses débuts. L'entreprise est certes mal en point mais Katie est persuadée qu'elle saura se relever et affronter la concurrence déloyale que lui impose Sinind. Sa joie est cependant ternie par l'annonce de rachat d'1T par Zoran Adamas, richissime homme d'affaires, redouté et détesté par tous, qui déclare d'emblée que son but est d'anéantir 1T. Pour parvenir à ses fins, celui qu'on surnomme dédaigneusement Le Gitan, impose aux salariés un jeu de simulation : le Cosplay. Trois jours durant, chaque employé évoluera dans un monde virtuel où la hiérarchie est abolie. Dans la peau d'un personnage de son choix, réel ou imaginaire, caché derrière un masque, chacun pourra proposer des idées, dénoncer des injustices et même éliminer les gêneurs. A tout moment, le choix est possible de quitter la société avec un chèque substantiel en poche. Seuls resteront ceux suffisamment attachés à l'entreprise pour vouloir la défendre et, bien sûr, la jeune Katie, embauchée au pied levé par le nouveau directeur des ressources humaines.

    Laurent LADOUARI, pour ce premier tome de son cycle Volution, situe son histoire dans un futur indéterminé dont on sait peu de choses si ce n'est que la guerre du Pacifique a ravagé la planète dont il ne subsiste que le Continent et sa Capitale qui pourrait bien être Paris. Siège d'une sorte de révolution nommée la Commune qui a été matée il y a quelques vingt années, cette Capitale est désormais protégée de la Zone par un mur hautement sécurisé. Tandis qu'elle concentre les capitaux et les industries, la Zone végète plus ou moins dans la misère. Voilà pour le contexte général.
    Mais l'auteur n'entre pas dans les détails, son propos étant de nous présenter 1T et le Cosplay qui va secouer l'entreprise pendant trois jours d'une rare intensité. Dépassée par la concurrence et par la fin d'internet, ce fleuron de l'industrie est en sursis. Des dirigeants au service, avant tout, de leur intérêts personnels ont fini de mettre à mal cette société qui n'a pas su évoluer. Le jeu va bouleverser tout cela avec en finalité, soit l'implosion, soit la renaissance. Le Cosplay est un monde anarchique a priori mais qui a le mérite de révéler les vrais talents. Profiteurs et tire-au-flanc sont éliminés et ne restent que les plus méritants, quel que soit leur grade. Ainsi, Katie Dûma, ayant à peine plus de poids q'une stagiaire, devient un personnage important du jeu, et il en va de même pour les secrétaires, assistantes et autres voituriers, habituellement brimés, négligés, maltraités et qui se découvrent une âme de leader, de décideur. Les identités réelles restent anonymes mais sous le costume d'Athos, Madonna ou Périclès, des personnalités se révèlent et la galerie de personnages qui en découlent est fort réjouissante. C'est aussi vrai en dehors du jeu où les envoyés du terrible Adamas sont hauts en couleurs et contribuent grandement à l'intérêt et à la curiosité du lecteur. On peut toutefois regretter un manichéisme outrancier avec des gentils, volontaires, intelligents et désintéressés opposés à des méchants stupides, cupides et cyniques.
    L'ambiance générale est baroque, avec un petit côté steampunk qui donne du relief au Cosplay et à cette Capitale partiellement détruite par la Commune.
    Dans l'ensemble, ce premier tome est très accrocheur et addictif, on ne peut qu'espérer que la suite sera à la hauteur et que Laurent LADOUARI saura apporter des réponses cohérentes à toutes les questions en attente. On veut mieux connaitre Zoran Adamas et ses "enfants". On veut tout savoir sur la guerre du Pacifique et la Commune et bien sûr on attend un retournement de situation dans l'ordre établi avec, pourquoi pas, une révolte de la Zone... Une belle réussite dont on ne peut qu'attendre la suite avec impatience.

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