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Un petit livre sans prétentions qui se laisse lire à toute allure.
Le récit d'un couple qui se délite. Un ton léger et assez drôle. Une bonne base de scénario pour une comédie.
A lire
Avez vous 2h maxi devant vous? Installez vous sur votre canapé, chaise longue, lit et plongez!
ceci est l histoire dun homme enfermé dans une cellule, en attente des résultats de l'enquête et peut être jugement, pour une sombre accusation d'avoir trucide et découpé en morceaux sa femme (avec qui la relation est plus que flottante. ..) au sabre de tai chi....son coloc (nommé Coloc) lui sert à la fois de psy, de prof sur les rudiments indispensables de la vie carcérale, de cuisinier. ..
au fil des pages, on decouvre que ce présumé auteur (la présomption d innocence est sacrée en France!) a une vie quelque peu glauque, triste, fade, qu il vit attaché à des illusions perdues a defaut d'autre chose...
on rigole, on se desole de ces 2 paumés. .roman court, bien écrit dont l humour est sans pareil, ironique, sarcastique. .. une pause recreative....
Un journaliste abouti en prison, soupçonné d'avoir tué et découpé sa femme en morceaux, dont on ne trouve pas le cadavre soit dit en passant. Son "Coloc" qui a quant à lui bel et bien assassiné, découpé et fait disparaître à l'acide un comptable qui avait découvert ses petites magouilles lui fait raconter sa vie avec sa femme et les raisons pour lesquelles il aurait pu la trucider. La vie en prison est décrite de façon presque amusante, hum, pas sûre que cela plaise aux détenus.
Voici un livre divertissant qui manque néanmoins d'un rein pour être totalement drôle. J'ai passé un bon moment en le lisant, même si la fin m'a plutôt déçue.
Le héros de ce court premier roman d’Hugues Serraf, Comment j’ai perdu ma femme à cause du Tai chi, se déroule en prison. C’est là, en effet, que se retrouve notre héros parce que sa femme a disparu, qu’on a trouvé une flaque de sang à son domicile ainsi que ses empreintes sur le sabre de cette dernière.
Quelques pages légères et drôles où le farfelu le dispute à une description méticuleuse du milieu carcéral, où l’amour se transforme en rupture, où la psychanalyse remplace la vraisemblance, où deux hommes dont un véritable tueur discutent telles deux copines chez le coiffeur…font de ce roman un moment de délectation, de plaisir et d’évasion.
L’écriture est d’une grande simplicité, mais l’humour fait mouche. Il s’agit là, malgré le lieu de l’histoire d’un véritable feel good book.
Un livre drôle qui se lit vite, mais où je suis restée un peu sur ma faim !
Voici un livre qui se lit vite, avec plaisir, un léger sourire aux lèvres.
L’auteur est emprisonné car fortement soupçonné d’avoir tué sa femme Luz, et d’avoir fait disparaître son corps en le découpant à l’aide d’un sabre japonais (si, si). Questionné par Coloc, son compagnon de cellule, il va lui expliquer comment il en est arrivé là, à cette flaque de sang, sa femme disparue et lui enfermé
L’histoire est celle d’un couple, de sa naissance à sa mort, du coup de foudre à l’ennui, d’un homme qui ne voit rien (ou ne veut rien voir) et de sa femme qui s’éloigne petit à petit, jusqu’à …. Un sujet très classique, somme toute, et base de départ de très nombreux romans.
Mais ici l’auteur nous conte cette histoire sur un mode décalé et humoristique, un ton qui se veut à la fois léger et mordant. Dans sa façon de décrire cette vie à deux, puis à 4, de décrire l’évolution progressive des relations entre sa femme et lui. Certains passages sont drôles (le choix des amis), d’autres plus tristes qu’amusants (les vacances au pays basque). Derrière l’ironie on perçoit surtout l’incompréhension de cet homme qui ne voit pas sa vie rêvée se déliter peu à peu et lui échapper, et qui ne le réalise que lorsque Coloc le questionne et lui ouvre les yeux.
La vie en prison est elle aussi évoquée sur ce mode humoristique, de façon un peu plus réussie je trouve, avec ses codes, son tempo et sa réalité propre ; j’ai notamment beaucoup aimé sa description de la bibliothèque (forcément !), qui en fait est quasiment tout sauf un lieu de lecture.
J’ai passé un bon moment avec ce petit livre, mais sans plus : moi qui aime les styles déjantés qui s’assument dans leur extravagance et qui y vont « à fond » dans l’ironie, le mordant ou le décalé (je pense à Jean Marcel Erre, Jonas Jonasson, LC Tyler), j’ai trouvé celui de l’auteur tiède et gentil, pas assez hors cadre : quitte à vouloir faire rire, autant y aller cash et jusqu’à bout. J’attendais plus dans le féroce, comme le vend la 4eme de couverture (un tantinet exagéré d’ailleurs, le « férocement drôle » …).
Bref un livre sympa, mais que j’aurai probablement oublié dans quelques mois
Je ne m’attendais pas à quoi que ce soit venant de ce petit livre trouvé un matin dans ma boîte aux lettres, donc je ne peux pas vraiment dire que j’ai été déçue. Et pourtant il ne m’a fait ni chaud ni froid.
Le narrateur, dont nous ignorons le nom, se retrouve en prison après la disparition de sa femme, qui l’a quitté deux ans auparavant. En effet, il est soupçonné de l’avoir découpée en morceau, puisqu’on a retrouvé du sang et ses empreintes à lui sur un sabre qu’il lui a offert… Et il raconte à celui qu’il appelle Coloc, son codétenu belge, comment il en est arrivé là, depuis sa rencontre avec Luz, la femme de sa vie, jusqu’à son arrestation. La narration alterne entre récit au passé de sa vie avec Luz, et récit au présent de ce qui se passe dans la prison.
D’accord, la trame est peut-être originale. Mais je n’ai trouvé ce premier roman ni très palpitant, ni particulièrement bien écrit. Et s’il donne quelque peu à réfléchir, c’est sur un sujet dont chacun a probablement déjà conscience : l’uniformisation produite par l’univers carcéral. Dans l’enceinte de la prison, les hommes se divisent en deux rôles : prisonniers, matons. Et en ce qui concerne les prisonniers, peu importe ce que chacun était avant d’y entrer ; ici, il n’est qu’un parmi d’autres. Dans le roman de Serraf, cela se traduit par l’absence de noms masculins. A aucun moment on n’apprend le nom du narrateur, et les autres sont désignés par un trait qui les distingue : Coloc, Ex-maton, Sweat-à-capuche. Le seul qui est nommé est le seul qui se distingue véritablement des autres : Ariel, qui a gagné son droit à l’individuation par son travail de dealer. Et à vrai dire, même dans les récits de la vie antérieure du narrateur, les hommes ne sont pas nommés, seules les femmes, créatures idéalisées car absentes (ici du moins) de l’univers carcéral, bénéficient du droit à être nommées.
D’après moi, la mise en abîme du récit du narrateur prend une place trop importante. S’il s’agit véritablement d’une réflexion sur l’univers carcéral, alors pourquoi passer environ la moitié du roman à disserter sur la monotonie d’une vie de couple malgré l’amour que l’on porte à sa femme ? Plutôt que de plaindre le narrateur, au bout de quelques pages, on a envie, comme ses amis, de lui dire d’arrêter avec Luz par-ci, Luz par-là ; ou, comme Coloc, de lui demander : « Mais pourquoi tu es resté avec elle si longtemps ? ». Ce récit finit en effet par être d’une exaspérante banalité, et on a juste envie qu’il se taise.
Que vient faire le tai-chi dans tout ça ? me direz-vous. Pas assez pour justifier sa place dans le titre, vous répondrai-je. Tout comme ce roman ne trouvera certainement pas sa place dans mes coups de cœur.
Court roman qui s'il ne tient pas réellement les promesses de la quatrième de couverture ("coup de cœur assuré") ne déçoit pas vraiment non plus. Disons qu'il est très agréable à lire, qu'on sourit souvent, qu'on frémit aux descriptions des conditions de vie en prison, mais que ce n'est pas le chef d'œuvre de cette rentrée littéraire. On passe un bon moment et c'est déjà un très bon point pour un livre. Que me restera-t-il de ma lecture dans quelques semaines ? Je n'en sais rien, mais je ne parierai pas sur des souvenirs vivaces.
Le gros point positif de cet ouvrage est son ton moderne et drôle, même les plus grands malheurs de cet homme sont racontés avec humour. Il a pas mal de recul sur sa vie, son œuvre, pour preuve l'extrait qui suit, un dialogue entre lui et Coloc lors de leur visite de la bibliothèque de la prison :
"Hé hé, les bouquins que tu écris, ils les ont peut-être ici. Ça serait marrant.
- Ça serait marrant mais ça m'étonnerait beaucoup. Je ne suis pas assez connu. A la FNAC, ils me mettent sur les étagères du bas, pas sur les tables avec les best-sellers.
- Si t'es condamné, ça te fera de la pub ! Toutes les bibliothèques des prisons voudront les avoir en rayon !"
Sûrement. Le succès, à quoi ça tient..." (p.84)
Le seul point qui pour lui ne peut prêter à l'humour c'est sa femme, l'amour qu'il a pour elle et sa peur de la perdre. Il subit, il subit, jusqu'au jour où...
Pas inévitable, mais si vous avez un petit coup de blues avec des lectures plombantes ou un besoin absolu de rire un peu, n'hésitez pas, deux à trois heures de lecture vous suffiront pour lire l'entièreté de ce roman et pour retrouver le sourire.
PS : le plus drôle, encore que je ne sais pas si ça l'est vraiment, Madame Yv vient tout juste de s'inscrire au Tai chi (mais elle n'a pas lu le livre)
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